Be Influence et le Nano-Influencer Marketing

Dans un contexte où macro- et micro-influenceurs sont en perte de crédibilité et où un nouveau changement dans l’algorithme de Facebook privilégie les “meaningful interactions”  en poussant les publications des proches (amis et famille), on peut penser que BeInfluence bénéficie d’un bon alignement des planètes pour lancer une plateforme de nano-influencer marketing.
Ajoutez à cela un contexte d’une génération de Millenials beaucoup sensibilisés aux problématiques sociétales et on obtient un terrain favorable pour un nouveau canal de promotion orienté “jeunes”.
Les nano-influenceurs, c’est vous, c’est moi, qui avons quelques centaines, peut-être quelques milliers de relations, principalement des amis, de la famille sur les réseaux sociaux.
Lancé fin 2017, BeInfluence – une jeune pousse bruxellois née sous l’aile de Solvay Business School de l’Université Libre de Bruxelles – est une plateforme en ligne qui permet aux marques et aux organisations d’entrer en contact avec des jeunes nano-ambassadeurs à qui l’on va proposer de relayer leurs campagnes.
Et cela semble fonctionner puisque les KPI’s de BeInfluence crèvent tous les plafonds en termes de taux de clic et de taux d’engagement.
Découvrez l’interview Boris Kaisin, co-fondateur de BeInfluence, qui promeut une nouvelle forme d’influencer marketing, avec une vision puisqu’il le dit lui-même : la vision de Beinfluence est de pouvoir donne aux jeunes un pouvoir d’impact sur la société et sur le monde.
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Interview de Stéphan Salberter

Dans nos métiers de communicants, c’est généralement l’actualité qui guide nos choix éditoriaux. Et d’actu mon invité n’en a pas manqué ces derniers temps, raison pour laquelle son choix s’est imposé naturellement.
J’accueille donc aujourd’hui Stéphan Salberter, qui après un impressionnant parcours à la tête de la commmunication corporate de grands noms de le finance, a récemment a fait coup sur coup parler de lui pour la création de son entreprise de consultance Kersel ;  avoir lancé Le 19, un centre d’autoformation au codage ; avoir rejoint Akkanto en tant que Senior Advisor ou encore pour sa collaboration avec le cercle d’affaires B19.
Il ne m’en fallait pas beaucoup plus pour lui proposer de passer une demi-heure à échanger sur le rôle des RP dans l’accompagnement du changement sociétal.
Avec lui, nous avons abordé l’importance de retourner au cœur des missions initiales des entreprises pour entamer cette transition. J’ai particulièrement apprécié sa façon de présenter la fonction de communication et de marketing à savoir :  donner à vos interlocuteurs les outils leur permettant de créer leurs propres histoires.
J’ai également profité de l’avoir sous la main pour lui demander au vu de son beau parcours dans la communication corporate quelles étaient les qualités et points d’améliorations de RP qu’ils avaient pu croiser.
Vous le remarquerez Stephan manie les cases, les références et les statistiques avec une aisance déconcertante.
Alors, je m’excuse d’emblée sur les bruits de foreuses qui ont quelque peu perturbé l’interview, rassurez-vous elles se tairont après quelques minutes.
Merci et bonne écoute !
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Où trouver Stephan Salberter :

 
Références :

 
 
 

Un réseau européen de fact checkers citoyens, who's in ?

Crédit visuel : arthobbit
Faisant suite au scandale Cambridge Analytica et ses péripéties, la Commissaire européenne à l’Economie numérique Mariya Gabriel a, ce jeudi, exhorté les réseaux sociaux à devenir « des acteurs responsables » et à élaborer un code de bonnes pratiques pour lutter contre la désinformation.
Elle a également fait écho aux conclusions d’un groupe de travail (dont de nombreux médias européens faisaient partie) qui s’est notamment penché les dangers de la désinformation. Ce dernier a évoqué la possibilité de créer un réseau indépendant de vérificateurs de faits.
Pour ce faire, d’après le communiqué, il se baserait sur un réseau européen déjà existant émanant de Poynter, une association professionnelle de journalistes ayant précisément établi son réseau de fact checkers ayant développé son code de bonne conduite.
Là où je trouve l’idée intéressante, je m’interroge également sur le fait d’institutionnaliser cette fonction de fact checking. En effet, selon moi, comme dans toutes problématiques sociétales : mobilité, gestion des déchets, égalités des chances,… l’implication citoyenne est un facteur de succès essentiel.
Dans la dernière enquête Eurobaromètre, 83 % des personnes interrogées déclaraient que les fausses informations représentaient un danger pour la démocratie. Ça fait un paquet de personnes qui pourraient se mobiliser pour être beaucoup plus actifs contre la désinformation.
Outre l’éducation aux médias et la stimulation de l’esprit critique qui revient systématiquement parmi les pistes permettant de lutter – certes sur le long terme – contre les fake news et la désinformation, il me semble intéressant de stimuler une forme d’activisme numérique chez les citoyens permettant de s’engager d’une part ne relayer que des informations doublement vérifiées et d’autre part dénoncer les contenus relevant de la désinformation.
Dans le dernier Trust Barometer d’Edelman, on pouvait observer un nouveau déclin dans la confiance des citoyens envers les institutions (les médias notamment). Par contre, les citoyens réaffirmaient leur confiance envers les individus (notamment les journalistes). Une tendance qui m’encourage à penser qu’il est important que nous puissions – entre citoyens –  identifier de manière un peu plus formelle des sources d’informations fiables.
Comment faire ? Très bonne question ? Revenir à une forme d’indice, type Klout qui permettrait d’identifier les personnes crédibles ? Un logo affiché sur votre photo de profil, genre « les fake news, non merci » démontrant son engagement ? Ou une forme de blockchain, qui permettrait de valider entre citoyens la fiabilité des contenu partagés ? On en voit bien émerger comme SteemIt qui viennent récompenser les émetteurs de contenus ayant partagé des contenus jugés les plus pertinents par la communauté ?
Un rôle pour les plateformes ?
Cet activisme citoyen doit-il se faire avec l’aide des plateformes ? Probablement, étant donné qu’elles font – et leurs modes de fonctionnement – ont fait partie de problème… Alors est-ce que de la même manière que Google favorise les contenus émanant de sources fiables, peut-être qu’une certaine forme d’élément de légitimité et de crédibilité pourrait être intégré dans les algorithmes des réseaux sociaux.
A lire également sur le sujet : ss’attaquer à la désinformation à l’ère des réseaux sociaux par Ricardo Gutierrez
 
 

[PODCAST] A PR of IT #8 – Comment mesurer l'impact des actions RP ? Les Barcelona Principles

Pour ce troisième épisode consacré à la mesure et à l’évaluation des actions de relations publiques et de communication, je voudrais vous proposer de parcourir avec vous 7 principes édictés par l’AMEC, l’association internationale de mesure et d’évaluation des actions de communication. Elle regroupe 160 entreprises  présentes dans 86 pays  actives  dans la Media evaluation et Media intelligence.  Que fait l’AMEC? Exactement ce que fait toute association professionnelle : se réunir, réfléchir aux enjeux de la profession, édicter des recommandations et standards de qualité. L’AMEC a d’ailleurs lancé récemment une campagne intitulée “”Say no to AVE’s” une campagne internationale pour éradiquer le recours aux équivalences publicitaires pour évaluer les résultats d’actions RP.

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Alors ces Barcelona Principles?
Ces 7 principes permettent de mettre des mots très simples et très clairs avec lesquels les actions de communication doivent être conçues, défendues, implémentés et évaluées.
En effet, que l’on soit actif en communication  en agence ou au sein d’une organisation, la définition de la façon dont les succès des actions de communication va être mesuré reste une étape cruciale du trajet communicationnel.
Je précise que ces principes ne sont pas uniquement valables pour les actions de relations publiques mais selon moi peuvent s’appliquer au réseaux sociaux, à la publicité, au digital marketing.
A noter qu’ une premier version des Barcelona Principles avait été édictée en 2010. Cette dernière a été révisée en 2015 notamment pour tenir compte des bouleversements causés par les réseaux sociaux à l’industrie des relations publiques et de la communication.
 Le Premier principe est élémentaire d’évidence : définir des objectifs et mettre en place un système de mesure sont fondamentales en communication et en relations publiques.
Pour être pris au sérieux comme n’importe quelle discipline business, la communication et les relations publiques doivent en adopter les usages. En flamand, on dit parfois “Meten is weten” qu’on pourrait traduire par mesurer, c’est savoir est un adage que l’on doit appliquer dès le départ d’une démarche communicationnel.
Définir des buts n’est pas aussi simple que cela. Il m’arrive parfois de poser la question suivante à mes clients : avec quels résultats seriez-vous content.e ? Selon la maturité de vos interlocuteurs, les réponses à ces questions pourront varier être des indicateurs de performances très quantitatifs (impressions, trafic généré sur le site web, taux d’engagement) voire très qualitatifs (reprise du message-clé, traitement de l’info par des médias-clés…).
Attention, avant de définir des objectifs, il est important de définir qui analysera les résultats de vos actions de communication. En effet, si l’on est CEO, marketing ou sales managers, on n’évalue pas les données de la même manière.
Travaillant en Agence RP, je dis parfois que je gagne ma vie en faisant dès rapport de mes actions, j’entends pas là que le rapport ou débriefing d’action RP est pour fois l’occasion de démontrer ma valeur ajoutée en démontrant les fruits de mon travail. Pour ce faire, utiliser les bons outils de mesure est essentiel. Il ne faut pas avoir peur d’iy nvestir jusqu’à 10 à 15% de votre budget. Ce que vous investirez en outil, vous le gagnerez en heures de travail et en motivation chez vos collègues plus juniors pour qui les travaux de reporting ne sont pas les plus motivants.  Rien n’est trop cher pour démontrer sa valeur et apprendre de vos actions passées. Les actions prochaines ne seront que plus efficaces et plus rentables
2. Mesurer les résultats de vos actions de communication est préférable à la mesure des impacts directs des actions de communication.
En clair, il est préférable de s’attarder à l’impact que vos actions peuvent avoir sur votre business que sur des critères tels que le nombre d’articles, le nombre d’impression, le nombre de fans, le nombre de likes… Ce que l’on appelle parfois les “Vanity Metrics” qui peuvent faire plaisir mais qui sont malheureusement éloignés du business. J’aime pour ma part beaucoup la classification faite par l’outil de monitoring en ligne Trendkite qui distingue trois types d’impacts d’actions RP.
1. Le Brand Impact, qui reprend des données telles que j’ai décris à l’instant qui contribue principalement à améliorer la notoriété, à la part de voix, au sentiment à propos de la marque
2. Le Digital Impact prend en compte l’impact de vos actions sur votre référencement, sur votre environnement social (likes, nombre de partage, nombre de followers,…) et enfin sur le trafic de votre site (volume, qualité du trafic généré, source de trafic,…).
3. Les conversions. Il peut s’agir de l’impact direct ou indirect sur les ventes mais pouvoir identifier la contribution des RP au trajet d’acquisition du consommateur est désormais fondamental. C’est pour cette raison que le recours à des solutions d’attribution comme Hubspot ou Trendkite peuvent considérablement faire passer notre métier dans une nouvelle ère.
En attendant d’investir dans ce type d’outils, vous pouvez anticiper vers ce type de démarche en intégrant la collecte d’adresses emails ou le captation de données pertinentes sur vos cibles.
3. Les effets sur la performance générale de l’entreprise peuvent et doivent être mesurés
Ce dernier principe est lié au précédent à savoir qu’il est aujourd’hui possible de traquer la contribution des actions de communication aux fonctionnement de l’entreprise. On pourra alors s’attarder à des notions comme l’attitude vis-à-vis de la marque, des intentions d’achats, des recommandations… Les RP ne se limitant pas aux relations presse, J’ajouterais qu’il est également envisageable de mesurer l’impact des actions de communication externe vis-à-vis d’autres stakeholders que les clients. En effet, des retombées médiatiques positives peuvent avoir un impact intéressant pour des employés, des investisseurs, des riverains… Cet impact-là peut et devrait être mesuré également.

4. Il est recommandé de recourir aux méthodes de mesure et d’évaluation tant quantitatives que qualitatives
Plus j’avance dans ma réflexion sur la mesure de l’impact des actions de communication plus je me dis que c’est en grattant sous la surface des résultats que l’on peut apprendre et enrichir sa pratique pour des actions futures. La deuxième version des Barcelona Principles est d’ailleurs une évolution dans ce sens : apprendre à optimiser ses actions. Alors que la première version s’attardait plutôt à comment mesurer le succès ou l’insuccès de ces actions.
Si l’on ne se réfère qu’à des données ou des méthodes quantitatives des actions de communication : nombre d’articles, d’impressions, etc. Certes, on peut prétendre à un succès ou à un échec, pour peut que l’on ait définit le succès en début de parcours… Mais au final, on n’apprend pas grand-chose. Par contre, si l’on identifie la manière dont le message a été reçu auprès du public cible grâce à des interviews, on peut probablement mieux interprétées la valeur de données quantitatives.
En termes de couverture média, il sera également intéressant d’évaluer la pertinence des médias ayant couvert votre histoire selon vos objectifs, d’identifier d’éventuels parties tierces pouvant venir renforcer (ou contredire) votre message.
5. Les équivalences média ne reflètent pas la valeur de la communication
On y est enfin ! Bien que largement utilisées (moi le premier), les équivalences publicitaires sont également décriées pour l’illusion de « retour sur investissement » qu’elles génèrent chez clients externes ou internes.
Ma position actuelle rejoint celle de l’AMEC : les relations presse ne doivent pas être mesurées à l’aune de budget publicitaires soi-disant épargnés. Ces deux formes de communication ne fonctionnent pas du tout de la même façon, n’ont pas les mêmes budgets, ne servent pas toujours les mêmes besoins et ne doivent pas donc pas être comparées.
Les défenseurs des équivalences publicitaires (les AVE’s pour les intimes) arguent qu’elles ont l’avantage de permettre de faire comprendre facilement les rapports RP aux décideurs des entreprises. Devons-nous encore jouer les Tartuffe en utilisant des données qui fournissent une illusion de valeur monétaire à une visibilité médiatique alors que d’autres données sont aujourd’hui disponibles pour attribuer la contribution de cette visibilité médiatique au business de l’organisation.
Pour ma part, je pense que les professionnels des RP font fausse route voire se tirent une balle dans le pied en présentant leur outil de travail sur le seul jour de la visiblité alors que les RP ont un potentiel de contribution au destin de l’entreprise bien plus grand. Un peu comme si aujourd’hui, on résumait un smartphone au seul fait de passer des coups de fil.
6. Les réseaux sociaux peuvent et doivent être mesurés systématiquement avec d’autres canaux médiatiques
Depuis que j’ai lu « The Cluetrain Manifesto », un des premiers ouvrages à décrire le potentiel pour les marques d’engager la conversation en ligne avec leurs clients, je suis convaincu que les réseaux sociaux sont un canal de relations publiques au sens large. Ce sixième principe définit donc qu’ils doivent être mesurés de façon intégrée avec d’autres canaux de communication. Un double-mouvement s’opère entre médias traditionnels et médias sociaux. Il est intéressant de voir que ce qui vit dans les médias classiques percole également sur Twitter, Facebook… et inversément. Mesurer l’impact d’une action de communication « traditionnelles » passe évidemment par une mesurer de l’impact que celle-ci a eu sur les réseaux sociaux. Si elle n’en a pas eu, posez-vous les bonnes questions.
7. L’évaluation et la mesure des résultats des actions doivent être transparente, systématique et valide
Ce dernier principe permet de faire la boucle avec le premier « fixer des buts et des objectifs ». S’il on se fixe des buts, encore faut-il prendre du temps pour les évaluer de façon régulière et donc systématique. Outre un accord sur les objectifs à atteindre, le client (interne ou externe) devrait également être impliqué dans le choix de la méthode utilisée pour mesurer les résultats (et s’il est convaincu que cela passe par des valeurs médias, soit…). Comme souvent dans une relation client, la proactivité dont vous pourrez faire preuve pour anticiper les réunions d’évaluation en dira long sur votre souci de transparence (et donc de confiance) surtout dans les moments difficiles.
Conclusions :
Certes le reporting peut être une partie fastidieuse du boulot mais si vous le prenez comme une opportunité de mieux connaître votre client, ses problématiques et surtout les personnes et groupes de personnes auquel il s’adresse, vous contribuerez à affirmer votre valeur ajoutée. On ne prend de bonnes décisions (et a fortiori) on ne fournit de bons conseils que sur bases de bonnes informations. C’est notre job de collecter les données disponibles qui feront de vous un ou une bon.ne conseillè.re. Le lien avec votre client n’en sera que plus fort et le sens que vous donnez à votre métier également et les résultats qui ressortiront de vos actions futurs plus impactants.
Alors, suivez ces quelques principes, dotez-vous de bons outils qui feront une partie du boulot à votre place et concentrez-vous sur votre métier : fournir des conseils à haute valeur ajoutée à vos clients.

[PODCAST] A PR of IT #7 – Interview de Tiffany Foucart (Auxipress) sur le Media Monitoring et Brand Intelligence

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Deuxième épisode de la série consacrée à là la mesure de l’impact des actions de communication.
Interview avec Tiffany Foucart, Sales & Marketing Manager chez Auxipress, leader du marché belge du media monitoring.
Avec elle, nous avons parlé de la manière dont l’analyse de médias permet de mesurer l’impact de communication mais également nous permet d’identifier les sujets et les influenceurs les plus porteurs par rapport de nos objectifs de communication.

[PODCAST] A PR of IT #6 – Comment mesurer l'impact des actions RP ? (Interview de Marc Dumoulin, Dedicated)

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Avec ce sixième épisode, j’entame une série sur ce qui m’obsède quelque peu ces derniers temps : la mesure de l’impact des actions de communication. Parmi les outils de mesure de l’opinion, de la confiance, de la réputation d’une marque, il m’a semblé qu’interroger un spécialiste des études d’opinion était une bonne option.
Outre un peu de communication politique, mon invité, Marc Dumoulin a toujours fait de l’opinion publique son terrain de jeu: que ce soit en étude de marché ou en sondage d’opinion.
Depuis 25 ans, il dirige Dedicated, un institut de sondage indépendant dont les études sont régulièrement citées dans les médias.
Avec lui, j’entame une réflexion sur la mesure de l’impact des actions de communication et de relations publiques. Si l’on repart du principe que la réputation des marques est le domaine d’intervention des RP, il me semble normal de m’adresser à un expert de la question.
Je dis parfois en boutade qui s’une marque n’a rien à dire, elle a deux options : organiser une remise d’awards ou organiser un sondage pour en publier les résultats. Entre parenthèse, une marque a toujours quelque chose à raconter. Il suffit de creuser un peu…

Hormis le cas de campagne de communication bien ponctuelle et bien ciblée, les sondages d’opinion servent probablement plus à identifier les grands enjeux de l’image de marque. Ils peuvent donc servir de baromètre permettant de construire un programme d’actions de communication adapté afin de répondre à ces enjeux de communication.

Le prochain épisode de cette série sur la mesure de l’impact des actions de communication sera consacré au press monitoring. J’ai en effet rencontré Tiffany Foucart, Sales & Marketing Manager chez Auxipress, leader du marché en Belgique. On se retrouve donc dans une quinzaine de jour pour aborder avec elle le concept de Brand Intellingence. Merci de votre écoute.

Comment aborder la presse lifestyle ? Interview de Valérie Kinzounza, rédactrice en chef de Flair Belgique

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Rencontre avec Valérie Kinzounza, rédactrice en chef de Flair. En 30 min,  nous avons parlé du rôle d’un média lifestyle, de native advertising, de la place du digital et de l’importance pour les RP et journalistes de se rencontrer. Scoop: elle encourage les RP à oser contacter les rédactions (si c’est pertinent!).
Show notes : 
Retrouvons le sel et le sens de notre métier 
L’épisode d’aujourd’hui, je l’envisageais principalement comme une façon de mieux connaître le fonctionnement de la presse lifestyle. A quel défi est-elle confrontée : son financement, les relations avec les marques la place du digital… Tout cela va être abordé un peu plus loin dans l’interview de Valérie Kinzounza, rédactrice en chef de Flair Belgique.
Mais ce que j’ai découvert grâce à cette rencontre, c’est bien que je sois convaincu que sortir de son agence permet aux conseillers RP de se construire un réseau, de rencontrer des journalistes, des bloggeurs et donc de créer de nouvelles opportunités, il en va probablement de même également pour les journalistes. Pour trouver des continus différenciants, des partenariats, créer des événements, les journalistes peuvent dégager des opportunités en sortant de leur rédaction.
Je l’ai déjà dit, je conçois mon métier comme un créateur d’opportunités pour mes clients, à partir de leur contenu (service, produit, vision,…). Alors que je ne travaille pas spécialement pour des clients lifestyle, en une rencontre, j’ai pu identifier trois sujets pour lesquels Valérie a marqué un réel intérêt. On verra ce qu’il adviendra mais tout de même…  En une heure, j’ai appris plein de choses et j’ai dégagé des opportunités pour mes clients.  Quel chouette métier on fait, non ?
Alors que j’avais une discussion avec un collègue sur la petitesse d’un budget RP d’un client par rapport à ses attentes en termes de résultats. J’ai fait le lien avec ma rencontre avec Valérie, le plaisir que j’y ai pris, les choses que j’ai apprises et les opportunités que j’ai créées, etc…
Je me suis dit que pour que notre métier prenne sa valeur et tout son sens, ils valaient peut-être moins évaluer le potentiel financier d’un client que les rencontres et les opportunités qu’il va nous permettre de dégager.
Je vais vous gratifier une fois de plus de mes analogies un peu fumeuses : Je vois mon métier un peu comme un agriculteur.  Le principe de base de l’agriculture saine et de soigner sa terre. Plus un terreau sera riche, plus il produira.
Mon travail de RP est donc de faire en sorte que ma terre à savoir mon réseau, mes contacts, mon expertise puisse faire fructifier les graines que mes clients me confient. Et par graine, je parle autant de son budget que de ses contenus.
Alors, je pense qu’avant de s’inquiéter de la faible quantité de graines (entendez la faiblesse du budget), il est crucial tant pour notre plaisir, pour le sens que nous donnons à notre métier, que pour les résultats que nous allons pouvoir générer – de d’abord nous inquiéter de soigner notre terreau car il constitue notre valeur ajoutée.
Notre valeur ajoutée doit venir avant le budget du client. Et selon moi, pas l’inverse, à savoir considérer que c’est uniquement le budget du client qui va pouvoir déterminer le temps, l’énergie et l’enthousiasme que je vais pouvoir consacrer à mon terreau.  Sinon, notre métier perd de son sel et de son sens. Alors, sortez de votre agence, sortez de votre bureau et aller à la rencontre de celles et ceux qui peuvent raconter votre histoire avec vous.

 
L’Edelman Trust Barometer 2018 est sorti.
Traditionnellement fin janvier, il y a un événement que j’attends avec curiosité, il s’agit du Trust Barometer de l’Agence Edelman. Ce rapport annuel est en fait une enquête internationale analysant le degré de confiance des citoyens en différentes sources d’information : les gouvernements, les réseaux sociaux, les ONG, les médias, etc…  2017 aura été une année plus que particulière en termes de confiance dans les institutions, tant politiques que médiatiques, on ne sera donc pas étonnés de voir le degré de confiance dans les institutions traditionnelles s’éroder un peu plus.
Plutôt que de vous donner par le menu toutes les conclusions du rapport, je vais plutôt vous proposer d’aller jeter une oreille attentive à For Immediate Release, le podcast sur la communication qui m’a le plus influencé jusqu’ici. Une large analyse du dernier épisode y est consacré. Ah oui, je vous donne tout de même une bonne nouvelle qui concerne les PR : la confiance globale envers les journalistes à augmenter de 5%.
Depuis 2005, oui, depuis 2005, Shel Holtz et Neville Hobson, deux vieux briscards du journalisme et de la communication échangent pendant pas loin d’une heure et demie sur les dossiers chauds de la com’, du marketing, des réseaux sociaux et des relations publiques. L’un est américain, Shel Holtz, l’autre est anglais, Neville Hobson, ont tous les deux des expériences impressionnantes qui leur confèrent une sagesse particulièrement rafraîchissante dans notre monde impitoyable tout en pouvant être à la pointe sur les phénomènes et technologies les plus pointes. Pour les suivre, surfez sur https://firpodcastnetwork.com
Vous l’aure compris, For Immediate Release est à la base d’une galaxie de podcasts consacré à la communication, au marketint et aux nouvelles technologies, je ne les ai pas testé tous mes Inside PR, Young PR Pros sont deux podcasts que j’écoute avec grand plaisir.

 

On laisse pas les RP dans un coin" – PODCAST – A PR of it – S01E04

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Depuis quelques temps, la question qui me taraude : en tant que RP, quel est mon rôle dans notre société et les changements qu’elle traverse ?
Pour répondre à cette question, il est bon d’une part de s’interroger sur la définition même des RP et sur leur valeur ajoutée. La réputation est un élément essentiel de cette définition, c’est la raison pour laquelle j’ai été interroger un spécialiste de la gestion de la réputation : Thierry Bouckaert, patron de l’agence d’Akkanto. Avec lui, nous avons confirmé que la réputation est constituée de trois éléments :

  • Ce que disent les organisations
  • Ce qu’on dit d’elles
  • Ce qu’elles font

Si les RP ont en charge la réputation des marques, leur valeur ajoutée ne peut pas se limiter au premier axe (le discours des marques). Elles ne doivent donc pas se cantonner à ce rôle.
Ce qui est intéresse les journalistes et les relais que les RP activent, c’est également les entreprises et les organisations qui innovent et réalisent des choses innovantes. En ce sens, l’écho médiatique reçu par la start-up Tale-Me,  le Netflix du vêtement m’a incité à les interroger sur la manière dont les RP ont pu accompagnement leur lancement et leur dynamique commerciale. Je suis donc aller rencontre Anna Balez, fondatrice de Tale-Me dans son showroom bruxellois.  Ensemble, on a parlé de l’impact direct des RP et de l’Influencer Marketing sur le trafic et les ventes (ici, des locations en l’occurrence) de Tale Me.
Show Notes :

  • Akkanto, agence de communication spécialisée dans la gestion de la réputation et dans la communication de crise
  • Robert Phillips, Trust Me, PR is Dead https://www.holmesreport.com/latest/article/book-review-trust-me-pr-is-dead
  • Tale Me, Le Netflix du Vêtement, https://www.taleme-shop.com/

 

Interview de Joris Vandendooren, rédacteur en chef de Paris-Match.be – PODCAST – A PR of IT – S01E03

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Lancé en janviers 2017, le site Paris-Match.be a connu une très belle première année se classant d’emblée parmi les grands de la presse lifestyle et d’informations en ligne. J’ai rencontré son rédacteur en chef, Joris Vandendooren, pour parcourir avec lui la manière dont on lance un site d’informations en 2017.
Mes questions ont été :

  • comment crée-t-on une nouvelle offre d’informations ?
  • comment génère-t-on du trafic ?
  • quels sont ses relations avec les marques et les attaché·e·s de presse ?

Show Notes :
Communiqué de presse du groupe IPM : https://www.ipmgroup.be/parismatch-be-en-pleine-croissance/
Interview de Joris Vandendooren, rédacteur en chef de Paris-Match.be sur MM.be
http://www.mm.be/news-fr-22159-joris-span-class-search-keywords-show-span-class-search-keywords-show-vandendooren–span–span-agrave-propos-de-parismatchbe
 
 
 
 

Les fakes news – interview de Mateusz Kukulka, Nicolas Vanderbiest et Alain Gerlache – A PR of It – Podcast S01E02

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Dans cet épisode, j’ai tenté de faire la question des fake news : comment surviennent-elles ? Peut-on les contrer ? Quelles sont les responsabilités des plateformes, des médias, des citoyens et des jounralistes. Merci à Mateusz Kukulka, Nicolas Vanderbiest et Alain Gerlache pour leur contribution.
Show notes :
Où trouvez Mateusz Kukulka?
– https://mateusz.be/
– https://twitter.com/mateusz
L’inquiétude par rapport au Fake News :
http://www.bbc.co.uk/mediacentre/latestnews/2017/bbc-world-service-poll
La semaine Viva : https://www.rtbf.be/auvio/emissions/detail_la-semaine-viva?id=10334
Le Grand JD visite le grand Nord pour se rendre compte des effets du réchauffement climatique https://www.youtube.com/watch?v=rZ3AzYLiA8k
Vlan ! : Podcast sur le nouveau marketing : https://soundcloud.com/vlan_podcast
Plateforme de Podacst – J’aime bien quand tu parles : http://www.jaimebienquandtuparles.com/
Dan Gagnon Gratuitement : https://www.podomatic.com/podcasts/dangagnon
Une Bananne Dans l’Oreille : Le podcast de Damien Van Achter, https://itunes.apple.com/us/podcast/une-banane-dans-loreille/id1320529525?mt=2
Alain Gerlache : https://twitter.com/alaingerlache : http://www.alaingerlache.com/