Produisez des contenus plus efficaces grâce à aux content assets

Trouver l’inspiration et planification stratégique

Beaucoup de responsables marketing et de communicaton sont souvent confrontés au syndrôme de la page blanche. Or, une stratégie de contenu impactante passe par une production de contenus régulière. En effet, les algotitmes des moteurs de recherche et des réseaux sociaux sont avides de contenus .

Identifier vos content assets ou “atouts de contenus” vous permettra de planifier stratégiquement votre contenu mais également d’être plus efficace en étant plus rapidement inspiré.

Qu’est-ce qu’un content asset ?

Un atout de contenu est tout simplement une catégorie de contenu qui a le potentiel de susciter l’intérêt de vos parties prenantes. Comme tout actif d’une entreprise, ils faut en prendre soin. Il faut les nourrir, les entretenir et les réévaluer régulièrement.

Exemples de contents asssets :

  • La nouveauté : l’innovation est un facteur d’intérêt primordial. Auprès de vos parties prenantes (collaborateurs, clients, actionnaires, presse…), un nouveau produit ou service résonnera toujours.
  • La vision : dans un monde en perpétuelle évolution, la capacité d’une organisation, d’un ou d’une leader à anticiper, appréhender le futur par ses actes ou ses prises de position publiques peut générer intérêt et confiance.
  • Les datas : les données chiffrées sont des baromètres puissants de notre socitété. Votre capacité à circonscrire des résultats, des tendances, des phénomènes dans des KPI’s, des statistiques est un puissant facteur de crédibilité.
  • Les événements : qui dit “événement” dit “célébration” . Les événements sont des marqueurs majeurs de la vie d’une organisation. Par défintion, ils impliquent qu’une annonce ou, à toute le moins, un statut sera donné sur la bonne santé (ou pas) de l’organisaition. “What’s the reason to celebrate ? ” est une question que nous communicant.e.s devrions nous poser beaucoup plus fréquemment.
  • Vos “gens” : vos équipes ont tant à partager. Qu’il s’agisse de témoignages pour votre “employer branding”, de leur expertise pour partager les nouvelles tendances, de leur implication à oeuvrer dans un monde complexe et bouleversé.. Donner la parole à vos équipes vous permet d’humaniser votre communication.
  • Les “endorsers” : plus votre message sera soutenu par des parties prenantes externes, plus il sera légitime. C’est ça un.e “endorser”, c’est un tiers (académiques, trendwatchers, experts, ONG, influenceur,.se journaliste…) qui viendra légitimer la valeur ajoutée de votre organisation et de ses services.
  • Vous pensez à d’autres catégories de contenus ? N’hésitez pas à me les partager 🙏.

Comment identifier ses content assets ?

Une stratégie éditoriale efficace sera soutenue par les parties prenantes internes de votre organisation. Pour y arriver, identifier clairement les content assets vous permettra d’être beaucoup plus efficace dans votre production de contenu.

Chez PREM’s, nous organisons des ateliers de stratégie éditoriale en intelligence collective qui permettent d’aligner les parties prenantes internes (comité de direction, direction commerciale, direction marketing, HR, legal…) sur les axes axes prioritaires de la communication de votre organisation.

L’avantage ? Définir un cadre commun pour la stratégie de communication. En effet, après avoir identifié en cocréation vos content assets ainsi que les objectifs et audiences prioritaires de votre stratégie de communication, chacun et chacun des participant.e.s se sentira co-responsable de cette stratégie de contenu. Conséquence, il et elles contribueront d’autant plus volontiers au succès de celle-ci.

PREM’s peut vous accompagner dans la co-conception de votre stratégie éditoriale basée sur les content assets. Contactez-nous pour en savoir plus.

Concevez des stratégies de communication en jouant – interview de Katleen Peeters (Outsource)

Vous aurez en effet remarqué quand on fait de la communication qu’il n’est pas toujours simple de faire s’aligner le management, les ressources humaines, le marketing, les sales, le juridique… ?

Pourquoi ? Cela peut s’expliquer par des objectifs, des priorités, des cultures, voire des langages forts différents… Conséquence, les actions de communication initiées par ses parties prenantes internes des organisations peuvent elles aussi être très différentes et servir des objectifs fort différents. L’inverse de ce qu’il faut faire en terme d’impact et d’efficacité.


Et si notre rôle de communicants, que ce soit en interne ou en externe, était d’amener nos interlocuteurs à casser les silos, à briser les clivages entre les différents agendas qui peuvent vivre au sein des sociétés ?
Pour inviter ces parties prenantes à se mettre autour d’une table, parler le même langage, j’ai le sentiment que les outils collaboratifs;  d’intelligence collective, de design thinking, voire de jeux, permettent à vos interlocuteurs d’adhérer plus facilement aux objectifs et aux stratégie de communication construites grâce à ces outils tout simplement parce qu’ils ont participé à leur co-construction grâce à ces outils.

C’est d’un de ses outils dont on va parler aujourd’hui avec Katleen Peeters de l’agence de communication Outsource qui vient nous parler de son PESO Kit, un outil collaboratif de brainstorming permettant de concevoir des stratégies et campagnes de communication les plus intégrées possibles.
En bref, le PESO kit est un jeu de carte reprenant un ensemble d’outils de communication répartis par catégories suivant le modèle PESO créé par Gini Dietrich.  L’acronyme PESO renvoie à une classification des 4 catétories de médias à disposition de l’arsenal tactique des communicants : P pour Paid Media, E pour Earned Media, S pour Shared  Media et O pour Owned Media. 
Katleen revient sur l’origine de ce jeu, ses avantages, la façon de l’utiliser et même sur un exemple de campagne de communication réalisée à partir du PESO Kit.
J’espère que vous apprécierez cet épisode toute en bonne humeur et en spontanéité.
Si vous souhaitez vous procurer le PESO Kit, rendez-vous sur le site d’Outsource : outsource.be.

Liens utiles pour l’épisode

https://spinsucks.com/communication/visualize-the-peso-model/
Episode 21 du podcast consacré à la communication des risques sanitaires avec Philippe Borremans

Les podcasts

https://klara.be/debourgondiers
https://www.coopr.nl/podcasts
https://www.wayneparkerkent.com/nl/podcast/

Le thoughtleadership : comment la communication met l’entreprise en projet

Et si le rôle de la communication était de confier un nouveau projet aux entreprises ? Celui d’identifier leur contribution possible à une problématique de société, de mobiliser les parties prenantes internes et externes permettant de l’adresser et enfin, d’utiliser la communication pour aligner, harmoniser ces efforts et rendre compte de leurs résultats ?

L’épisode d’aujourd’hui pourrait être sous-titré : « On ne va pas changer le monde tout seul ». Je reçois Kristien Vermoesen de l’agence de communication bruxelloise « FINN », dont j’ai souvent jalousé la qualité du travail et des contenus partagés sur les réseaux sociaux.

Le thème principal de notre entretien concernait le « thoughtleadership », qu’on pourrait traduire en bon français par « leadership éclairé » ou « leadership intellectuel ». Le thoughtleadership est une démarche dans laquelle des organisations identifient une problématique de société à laquelle elle peuvent apporter une contribution, d’agir et de communiquer de manière très spécifique sur cette problématique.

Je lui ai demandé comment on pouvait mesurer l’impact du thoughtleadership. Sa réponse a été particulièrement intéressante. Loin des KPI’s traditionnels (et pour moi, un peu réducteurs,…) Elle m’a parlé de signaux faibles… De réactions émanant de la part des parties prenantes clés pouvant vous dire si vous étiez en bonne voie ou pas pour atteindre vos objectifs.

Cette conversation a également été l’occasion de réfléchir à l’évolution de nos métiers de communications. Notamment, comment en tant qu’agence, on peut contribuer à l’amélioration de la discipline en partageant ses réflexions sur le métier et son évolution sur les réseaux sociaux (c’est un peu ma démarche également). Cela nous a amené à la vision de Kristien sur la fonction de communication comme une fonction stratégique et pas uniquement comme une fonction tactique où les clients viennent frapper aux portes des agences de communication pour leur demander une offre pour un communiqué de presse… 

Kristien a également souligné l’importance lorsqu’on souhaite démarrer une démarche de thoughtleadership de démarrer par une phase d’analyse et d’écoute. Comme le dit Kristien, les communicateurs doivent avant tout être les oreilles de l’organisation. Quels sont les sujets et les problèmes pour lesquels notre entreprise peut apporter une piste de solution ou une réponse ? 

Je me demandais s’il était plus simple d’avoir un accès direct au centre de décision d’une entreprise, qui se trouve rarement en Belgique, pour pouvoir mener des projet de thoughtleadership. Kristien m’a alors parlé d’un case intéressant pour la marque Pampers où dans une logique d’égalité des genres de faire installer des tables à langer dans les toilettes des hommes  (recherche Google)

Une bonne partie de notre conversation a été de souligner la nécessité d’impliquer des parties prenantes internes et externes pour que le thoughtleadership d’une entreprise puisse s’incarner dans les actions concrètes de l’entreprise et donc, qu’elle ne se limite pas à des beaux discours mais qu’elle joigne le geste à la parole. Et parfois se montrer vulnérable en montrant qu’on n’a pas la science infuse et Spadel).

On a beaucoup de parler de la manière dont notre métier évolue. Où toutes les disciplines (PR, communication, marketing…) ont en effet tendance à se mélanger. Et où – alors que la doxa ambiante dans le milieu de la communication consiste à se positionner, à se différencier des concurrents, Kristien évoque Baron Sharp et sa vision sur la manière dont les marques doivent veiller à être reconnaissables plutôt que de veiller à se concentre comme différentes, d’où l’intérêt pour elles de s’investir dans une problématique de société. 

Kristien a eu la gentillesse de partager de nombreux cases d’entreprises qui ont investi le thoughleadership notamment Deloitte, Pampers, Weight Watchers, Spadel… Elle cite également de nombreux auteurs que personnellement je ne connaissais et pour lesquels vous trouverez les références dans la description de l’épisode.

Enfin, je lui ai posé cette question incongrue : ça fait quoi de travailler avec son partenaire. Eh oui, puisque depuis 15 ans, Kristien mène la barque de FINN avec Raf. Elle nous donnera sa recette de la vie de couple harmonieuse tant à la maison qu’au bureau. 

Vous l’autre compris, c’est à nouveau un épisode bien dense mais je pense que vous ne serez pas déçu.

Merci encore à Kristien Vermoesen. 

Références: 

  • Richard Rumet, auteur de « Good Strategy, Bad Strategy and why it matters »sur me blog de FINN
https://www.finn.agency/fr/blogs/comment-developper-une-strategie-de-communication-dentreprise-un-guide-pas-pas

Podcasts 

  • Wag the Dog – Podcast Philippe Borremans
  • Hors-Piste – Podcast de L’Echo (Interview de Ilham Kadri, Solvay)

La communication dans la pharma et la recherche scientifique

La communication sur la recherche médicale n’a jamais été autant sous les feux de la rampe. Avec la crise sanitaire, le monde entier a les yeux braqués sur le secteur de la recherche et les grands laboratoires pharmaceutiques. A l’occasion de la sortie du livre “Science infuse” de Marine Lhomel, j’ai voulu en savoir plus sur la communication dans la secteur de la recherche et de la pharma.

Marine Lhomel est spécialisée dans la communication d’entreprise. Elle a démarré sa carrière dans le secteur biomédical et côtoie depuis des années des chercheurs, des entrepreneurs et des acteurs institutionnels impliqués dans le développement de technologies et de thérapies innovantes en Europe et aux États-Unis. 

Conseillère, enseignante et blogueuse, Marine a fondé www.infused.be pour allier communication et science afin de faire émerger des solutions technologiques à même de répondre aux défis sociétaux de demain.Comment se faire une place en tant que communicante sans parcours scientifique dans un monde de chercheurs à la pointe de la découverte ? 

– Comment générer de la confiance dans un domaine qui pour de multiples raisons pâtit d’un sérieux déficit de sympathie ? 
– Comment maintenir un discours intelligible et attrayant pour une multitude de parties prenantes (presse, patients, investisseurs,…). 
– Comment gère-t-on le fait d’avoir en permanence l’attention de ces mêmes parties prenantes braquées sur soi lorsque l’on est engagé dans un programme de recherche prometteur ? 
– Quel est le rôle de la transparence et quelles sont les limites et les contraintes à celle-ci dans le contexte de la recherche scientifique? 

Enfin, je lui ai demandé quel impact le Coronavirus pouvait avoir sur son métier et pourquoi les news concernant les avancées sur le vaccin trustent les pages “finances” tout autant voire plus que les pages “santé” de nos journaux.

Marine Lhomel partage avec beaucoup de passion et d’implications des axes très fort pour contribuer à la lisibilité, à la visibilité et la à la confiance des projets de recherche scientifique. 

Où trouver Marine Lhomel ? 

Sur Linkedin : https://www.linkedin.com/in/marinelhomel/
Sur son site web : https://www.infused.be
Plus d’infos sur son livre « Science infuse » : https://www.infused.be/le-livre/

Le Content Marketing démystifié

Muriel Vandermeulen de l’agence We Are The Words est une des personnes qui m’a pour la première fois – il y a une bonne dizaine d’années – confronté à une approche stratégique de la gestion de contenu et du content marketing. Si je l’ai invitée, c’est pour explorer avec elle cette notion de Content Marketing et quelque part de la démystifier, de comprendre quel est le potentiel du contenu, comment l’utiliser dans une logique très stratégique ? C’est quoi l’inbound Marketing et quels sont ses aspects technologiques que cette approche implique? Enfin, on parlera de la place du podcast dans votre content-mix.

Au sortir de cet entretien, grâce à toutes les réflexions précieuses partagées par Muriel, je suis encore plus convaincu que développer une stratégie de contenu est une opportunité pour entrer dans une démarche visant à se rapprocher du client. De mieux l’écouter, de maintenir le pouls sur ses envies, ses besoins.

Muriel abordera d’ailleurs plusieurs exemples qui démontrent que concevoir et diffuser du contenu permettant d’offrir une réelle valeur ajoutée pour le client, va jusqu’à permettre d’influer sur son produit, son canal de ventes… D’ailleurs, dans une période de confinement plus ou moins important, le contenu peut dans certains cas présenter des opportunités de recréer des liens avec son public.

Cela donne un épisode bien touffu, un peu plus marketing et technique que d’habitude rassurez-vous vous allez en avoir pour votre argent. Il y aura des concepts, des conseils pour entamer votre démarche content marketing.

Où trouver Muriel Vandermeulen ?
Agence We Are the Words – https://www.wearethewords.com/
Blog “Ecrire pour le Web” – https://www.ecrirepourleweb.com/
Muriel Vandermeulen sur Twitter – https://twitter.com/murielvdmeulen

Comment retrouver du sens au métier et aux actions de communication ?

S’il vous plaît, ne me parlez plus des marques

Cet épisode est né d’un coup de gueule. Je n’en ai marre que l’on utilise le mot « marque » pour dire « entreprise ». Probablement une habitude de gens de la com’. Selon moi, la notion de marque porte en elle la notion de visibilité,  de narcissisme voire d’égocentrisme. Aujourd’hui le temps est à l’entreprise au premier sens du terme. Nous devons entreprendre, ensemble, un périple vers un monde foncièrement différent. Je suis convaincu que la communication peut accompagner ces changements. Dans un contexte de crise, la base mais malheureusement aujourd’hui un grand défi, c’est de parler le même langage et que chacun se sentent à sa place, dans son rôle. A partir de ce distinguo entre « marques » et « entreprise », je vais explorer la  nation de sens dans de le métier de communicant.  Cet épisode a été l’occasion pour moi de mettre dans le bon ordre des impressions et des intuitions qui vivent en moi depuis bien longtemps. Je suis donc à la fois heureux et fébrile de partager ça avec vous, n’hésitez donc pas à partager avec moi vos impressions. Merci pour votre écoute.

Dans son numéro de rentrée, le magazine business Trends Tendances a -mis en couverture un dossier intitulé :  « Publicité et Covid 19 : Comment les marques se réinventent »  un dossier sur la manière dont les annonceurs  se positionnaient dans une ère post-covid. De nombreux marketing et communication managers de grandes entreprises belges étaient interrogés. La plupart d’entre eux s’accordaient à dire combien il était important aujourd’hui de revoir le discours des entreprises en se montrant plus humaines, plus empathiques et en étant beaucoup plus ancrées dans les valeurs, dans le purpose (le fameux « why originel » des entreprises. 

Avant tout de chose, il me tient à coeur de d’exprimer tout mon respect et ma bienveillance pour Frédéric Brébant, l’auteur de ce dossier, et  les personnes qui seraient mentionnées ou auxquelles je fais référence dans ce podcast. Nous sommes dans un monde complexe, je suis convaincu que nos positions sont aussi le reflet dans l’environnement dans lequel nous évoluons.

Une des conclusions de ce dossier signé Frédéric Brébant, reçu il y a deux ans dans ce podcast, est mise en exergue dans l’article :  « Avec la montée en puissance de la responsabilité sociale des entreprises et la crise du Covid-19 qui en a accéléré le mouvement, les marques n’ont plus guère d’autres choix que de repenser leur discours ».  Et pour moi, cette conclusion reflète assez bien l’attitude des responsables communications et marketing interrogés dans l’article issus de grandes entreprises basées en Belgique : « Coca Cola, Delhaize, BNP Paribas Fortis, ING, D’interne…  interrogés dans le dossier. 

éCe qui me fout en pétard, c’est que’à part l’une ou l’autre initiatives issues du monde bancaire, aucun porte-parole n’évoque l’absolue nécessité – dans un contexte de crise notamment sanitaire – pour être crédible, digne de confiance, donner envie d’oeuvrer ensemble à un avenir meilleur…) de revoir la manière dont nos entreprises agissent, interagissent avec leur environnement. Non, l’important selon ces personnes serait de guillemets en l’air « repenser le discours ».

Comme si nos bouches étaient déconnectés de nos mains, de nos oreilles, de nos cerveaux, de nos coeurs… C’est un clou sur lequel je frappe régulièrement dans ce podcast mais le métier de communicant / marketer vu trop souvent comme un concepteur et un amplificateur de messages doit se remettre en question et réinventer.  

Alors,  le temps n’est à pas au changement de  DISCOURS !!! Il est temps de changer NOS ACTIONS !  Et d’éventuellement les rendre visibles s’il y a lieu (on y reviendra)

 pour amener les citoyens et embarquer dans de nouveaux gestes, comportements, attitudes plus en adéquation avec les défis d’aujourd’hui.

Si je suis si remonté par la notion de marque, c’est précisément pour cette raison de contexte. Le temps est aux actes pas au narcissisme ou à l’auto-glorification et encore moins à l’enjolivement de la réalité.   Est-ce qu’avant de nous pencher sur notre branding, est-ce qu’il ne serait pas plus utile de se demander quelle position, notre organisation veut être dans le monde…  Et ne venez pas me collez une étiquette de « Purpose », de « Goodness » voire d’ « Happiness marketing » là-dessus où je vous sens que je vais bouffer mon micro. Pour moi, ces acceptions ne sont que de jolies étiquettes pour qualifier des stratégies de positionnement de marques qui selon moi ne sont que du vent si elles ne sont pas ancrées dans des réelles dynamiques vivant à l’intérieur des plans stratégiques des entreprises et des organisations. 

Pour essayer d’y voir plus clair, permettez-moi de convoquer Artistote. C’est mon podcast, je fais ce que je veux ! En simplifiant très fort, pour convaincre son auditoire, Aristote distinguait 3 leviers : premièrement, le logos, le discours et la qualité des argument; deuxièmement, l’ethos, ce qui se dégage de l’orateur à travers son attitude, ses comportements et enfin, le pathos, les émotions que l’on cherche à susciter auprès de son auditoire. Je pense qu’il est l’heure de redonner la place à l’éthos et à des comportements en lien avec les enjeux de notre société. Et ce choix, c’est également une option par des personnes qui ont la charge de la communication,  du marketing ou de la réputation d’une entreprise. Pour faire simple, l’ethos doit également être des préoccupations majeures des communicants et pas uniquement de logos et de pathos.

Camus a dit – punaise, j’aurais dû vous prévenir que ça allait tourner au cours de philo – : « Mal nommer quelque chose apporte un peu plus au malheur du monde ». Entre parenthèse, je pense que cette phrase a particulièrement été d’à-propos ces derniers temps. Dans les périodes de transition multiple que nous vivons, je pense qu’il est plus que temps de s’entendre sur les mots que nous utilisons.  Certains mots, certaines réalités font tellement partie de notre quotidien que l’on oublie leur signification induite. Le langage guerrier voire colonisateur des « gens de la com » : public cible, campagne de pub, taux de conversion,…  a déjà été plusieurs fois été remis en question. 

Si le fait de prendre le mot « marque » m’insupporte lorsque l’on veut parler d’une entreprise ou d’une organisation, c’est parce que cela tant à réduire l’organisation à une entité active dans un milieu de concurrence guerrière plutôt qu’active dans un dialogue, une collaboration en écosystèmes nécessaire à nos sociétés. Dans le même ordre idée, je m’impose de parler de « citoyens » et plus de « consommateurs »  lorsque je cherche à évoquer le public à qui les actions de communication sont destinées. Encore une fois pour ne pas réduire le citoyen à son rôle consumériste, passif. Encore fois, le citoyen est situé dans un contexte, à des moyens d’actions sur son environnement fussent-ils passer par le caddie lorsqu’il fait ses courses. 

Selon moi, il est temps que les communicants accepte de sortir d’une culture siloïsée de l’organisation qui n’a plus beaucoup de sens aujourd’hui. Souvent, le job d’un chargé de marketing, d’un changé de communication, c’est de gérer l’image de marque, voire la réputation. Je le concède, dans un monde de plus en plus complexe, on n’a pas fini de le dire, je le crains… la mission de celles et ceux qui ont la charge de cette marque est loin d’être simple : comment investir mon budget média, sur quelle plateforme, pour quels objectifs,… Et de devoir dire à ma hiérarchie ce que tout cela rapporte, c’est chaud, je n’en disconviens pas…  Il est réellement important pour moi pour une foule de raison que le métier de communicateurs soient connectés à la destinée et à l’ethos de l’entreprise, de sorte à pouvoir être une oreille à l’écoute de ce qui vit dans la société, à l’extérieur de l’entreprise, dont les enjeux sociétaux qui la concerne directement ou indirectement.

Selon moi, redonner du sens à notre métier passe par là, sous peine de notamment continuer à voir les burn-outs exploser dans le secteur de la communication. 

C’est quoi donner du sens, quand on fait de la com’ ? 

Un bon début serait pour moi de nous connecter au sens de l’action collective de l’entreprise au sein de laquelle nous oeuvrons, cela me semble impératif. Je ne pense pas que je pourrais trouver du sens à mon métier de communicant si je devais le faire pour un fabricant d’armes ou un cigarettier, certainement pas. 

Plus spcéfiquement, il me semble qu’en tant que communicant, il est essentiel aussi de percevoir sa propre contribution au but final de l’entreprise, voire de contribuer à l’adapter. 

Aujourd’hui la performance financière ne peut plus être le seul critère de réussite d’une entreprise. Le respect de l’environnement, le satisfaction des clients, la motivation des collaborateurs sont des critères de réussites auxquels, je pense,  tout salarié et a fortiori des communicants doivent être sensibles.  Il me semble donc important pour les communicants – comme pour toutes les autres fonctions d’ailleurs – de pouvoir avoir une vision la plus claire possible sur la manière dont nous contribuons à ces buts. C’est certainement un enjeu de ressources humaines et de la communication interne pour les organisations.

Dans une logique plus micro, il me semble qu’il est important de pouvoir analyser le sens de notre métier au quotidien à travers cette petite équation qui n’engage que moi… 

Le sens, selon moi, vient de l’alignement entre la trilogie : valeurs/actes/discours associée à un contexte le tout confrontés aux résultats que l’on vise. Cela donne une formule mathématique un peu alambiquée mais qui a dit que c’était simple de trouver du sens ?  S’il y a discordance entre les membres trio «valeurs/actes/discours » c’est déjà mal barré mai si en plus, ces actions ne sont pas en relation avec un contexte et ne produisent pas de résultats. Quel sens nos campagnes, nos actions, notre métier peuvent-ils avoir ?

En clair, mon job n’a pas de sens si je promeus les produits d’une entreprise dont je ne partage pas les valeurs, une communication d’entreprise n’a pas de sens si elle n’est pas connectée à une réalité d’actes effectifs, ma campagne de communication n’a pas de sens s’il ne tient pas compte du contexte dans lequel elle est émise, si elle ne produit pas de résultats. D’où encore une fois l’importance de s’accorder au sein de l’entreprise (en impliquant le comité de direction) sur les critères de succès de nos actions en lien avec nos valeurs.

Pour en revenir aux actions issues du monde bancaire citées dans le dossier de Trends Tendances, je prendrai l’exemple de l’action Yes, we are open de BNP Paribas Fortis. J’aurais pu faire référence à l’action d’ING qui va ans le même sens. Avec cette action,  BNP Paribas Fortis, qui se positionne depuis longtemps comme la banque des entrepreneurs, a décidé de donner un coup de pouce à une sélection d’entre eux à travers une campagne de communication (site internet, réseaux sociaux, publicité traditionnelle)… L’objectif affiché de la campagne était de soutenir les entreprises dans un contexte de déconfinement en encourageant leurs clients à revenir faire affaires avec eux.  Concrètement, plusieurs dizaines de  PME ont reçu leur petit kit « quart d’heure de célébrité »  : photos, vidéos, affiches, reportage en ligne… Ceux-ci mettaiet bien évidemment en avant la qualité de la relation entreprise-chargé de relation au sein de la banque.  Je pense que ce genre de campagnes peut avoir de réelles vertus et pas uniquement en termes d’images. Je pense qu’elle peut contribuer modestement à recréer un climat positif visant à redémarrer l’activité économique. Oui, je pense que la méthode Coué peut apporter des bénéfices… Mais au-delà de ça : est-ce que cette campagne a eu un réel impact sur le chiffre d’affaires des clients de la banque ? Est-ce qu’elle a été bien perçue par les autres clients ? Et sur la motivation des chargés de clientèles ? Est-ce que la banque va continuer ses efforts en matière d’investissement sociétalement responsables ? Il ne m’appartient pas de me prononcer là-dessus. Par contre, je serais heureux d’apprendre que ces questions ont été analysées en interne pour que ce bel effort de communication ne soit pas un coup de pub déconnecté des réalités du terrain et des multiples enjeux de société.

Je pense clairement que la notion d’alignement entre actes/valeurs/discours sera centrale pour les entreprises dans les années à venir. Je pense que vous aurez compris que les gens de la com’ en interne ou en externe auront un rôle déterminant. En tout cas, personnellement, j’ai choisi d’y participer. 

Comme quoi un simple coup de gueule peut amener à une réflexion plus profonde qui j’espère que vous sera utile… 

Merci donc à Frédéric et ses personnes interviewées…

Les Stakeholders Relations sont-elles la nouvelle communication ?

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Vous aviez déjà utilisé microsoft forms, vous avant la crise du Covid? Moi, pas.
Je vous arrête tout de suite, cet épisode ne vas pas parler des outils d’enquêtes en ligne mais plutôt de ce que la crise du coronavirus nous rappelle de façon criante, là savoir la base de notre métier de communicant. : faire preuve d’une grande qualité d’écoute de nos publics.
.
En tant que communiquant, gérer la communication interne au sein de vos entreprises a probablement dû occuper une grande partie de votre temps de ces derniers mois.
Dans une logique de communication interne… de crise, le confinement que nous avons tous et toutes plus ou moins vécu, nous a imposé de recourir à des moyens nouveaux pour entrer en relations avec nos collègues. Les outils digitaux de collaboration (téléconférences, intranet, etc…) se sont imposés comme une évidence et ont prouvé leur pertinence. Tout bonus pour la transformation digitale.

Mais pas facile de percevoir l’impact de nos actions de com’ interne lorsque nous sommes privés des discussions informelles à la machine à café…
Alors, je ne sais pas vous mais moi, des enquêtes, j’en ai fait quelques-unes pour l’entreprise qui m’emploie afin de percevoir comment les employés vivaient le télétravail, l’isolement, est-ce qu’ils étaient inquiets pour leurs santé ? Que pensaient-ils des actions de communications menées ? Etaient-elles pertinentes et claires ? Leur parvenaient-elles à temps ?

D’enquêtes et d’écoute, il a en a été beaucoup questions dans mon interview avec Isabel Casteleyn de l’agence Akkanto.
Avec elle, nous allons aborder une notion qui porte en-elle même la notion d’empathie et d’écoute. Je veux parler des stakeholders relations.

Derrière ce mot barbare ce cache une réalité de plus en plus prégnante : la destinée, la réputation et la prospérité d’une organisation sont influencées par ses relations avec ses parties prenantes (clients, presse, investisseurs, employés…° Comme nous en fait, les individus. De manière générale, au mieux nous entretenons de bonne relations avec notre famille, conjoint, collègues, amis, etc. au mieux nous nous sentons. Et ma foi, la communication mais surtout l’écoute et l’empathie jouent un rôle prépondérant dans ces relations.

Dans un contexte de crise, de défis sociétaux et de grande complexité, Isabel et moi nous sommes rappelés combien il est important de remettre une systématique : écoute / implémentation / évaluation dans nos actions de communication. Pour partir sur de bonnes pistes d’abord. Adresser les vrais problèmes mais également veiller à créer du lien, de l’adhésion et ne laisser personne sur la route.

Nous avons également abordé la communication sociétale des organisations*
@ : quand communiquer ? Quand ne pas communiquer ? Comment éviter les procès d’intention et les attaques sur le green ou le societal-washing ?
Si vous m’écoutez régulièrement, vous savez que ce sont des sujets qui me passionnent. J’espère que vous aussi.

Merci Isabel pour cette discussion passionnante et merci à vous pour votre écoute.

Pour aller plus loin :
– L’article de l’Echo sur la manière dont Elia est restée à l’écoute durant la crise du COVID et le confinement qui en a résulté
– Bureau de communication : www.akkanto.com/fr/
– Le podcast d’Isabel Casteleyn : talkingtoteens.com/podcast/drug-an…g%20your%20teen.

Gregory Pouy pour son Livre "Insoutenable Paradis"

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J’ai toujours eu un côté « fanboy »… Les gens qui me font marrer, qui me stimulent artistiquement et intellectuellement, suscitent chez moi une profonde admiration.
Il n’a pas fallu longtemps que je tombe en admiration devant Gregory Pouy lorsque j’ai découvert son excellent podcast Vlan. Je salue ici Mateusz Kukulka qui le l’a fait découvrir.

A l’époque Vlan parlait principalement de marketing et de transformation digitale mais déjà Gregory m’a apporter via ses épisodes une vision chère aujourd’hui à mes yeux : plutôt que de jouer aux sociologues du dimanches nous, gens de marketing et de communication, devrions mieux nous intéresser à ce que vit dans la société en faisant à la fois preuve d’empathie tout en soutenant leurs recommandations et leurs stratégies par des chiffres et des analyses sérieuses.

Petit à petit, au fil des épisodes, Vlan a évolué vers un podcast de société où Gregory reçoit des sociologues, des économistes, des anthropologues, des psys,… pour l’aider à analyser comment la société évolue et surtout comment, nous en tant qu’êtres humains, nous pouvons faire en sorte de traverser ensemble en tant qu’humanité les défis de demain.
Et là, on touche fondamentalement à ce qui m’anime dans mon métier de communicant et dans ce podcast. Comment la communication peut nous aider à travers les défis de société.

Aujourd’hui Gregory sort un livre intitulé « Insoutenable Paradis » avec pour sous-titre: Ecologie et mode de vie: réagir sans tout sacrifier. Et si je vous en parle, c’est parce que je pense que ce genres d’ouvrages peut nous permettre de mieux appréhender la complexité de notre monde pour mieux nous mobiliser pour s’attaquer aux multiples défis de société. 

Dans le bruit permanent des voix qui peuvent s’exprimer sur l’écologie et les enjeux de société, je considère que les personnes qui nous permettent de décoder ce qu’il est en train de se passer mérite notre admiration car décoder, c’est poser un premier pas pour mieux nous comprendre, mieux nous fédérer et mieux entre en action.

Ce premier pas, selon Grégory, c’est recréer du lien à soi, aux autres et à la nature… Et je pense qu’Insoutenable Paradis peut nous y aider. Et y compris en identifiant la manière dont les entreprises dont les entreprises peuvent contribuer à ces défis. Notamment en redéfinissant leur modèle et la manière d’évaluer la performance.

Bonne écoute.

Où suivre Gregory Pouy ?

www.gregorypouy.com
www.insoutenableparadis.com
www.twitter.com/gregfromparis

Pour une écologie spirituelle : la Terre, l’âme, La société, une nouvelle trinité pour notre temps :
www.lisez.com/livre-grand-format…emps/9782714475695

David Servan-Schreiber
fr.wikipedia.org/wiki/David_Servan-Schreiber

Les podcasts écoutés par Gregory
Thinkerview
www.youtube.com/channel/UCQgWpmt02UtJkyO32HGUASQ
Sismique
sismique.fr/
Hidden Brain
www.npr.org/podcasts/510308/hid…ain?t=1591958551155

La communication des risques sanitaires dans le contexte du Coronavirus

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Dans ce nouvel épisode, je reçois Philippe Borremans. Philippe a été un de mes mentors en relations publiques alors que je débutait un parcours en agence RP en 2007.
Depuis quelques années, Philippe aide – pour le compte de l’OMS – des autorités sanitaires du monde entier à gérer des risques d’épidémie.
Alors que nous renouions le contact sur les réseaux sociaux, j’ai saisi l’opportunité qu’il m’a proposée de parler de la gestion des risques dans un contexte de crise sanitaire. Vous vous en doutez, on va parler… du Coronavirus et comment les autorités sanitaires et les entreprises préparent et gèrent ces crises.
Pour cela, on va d’abord revenir sur son parcours, sa passion pour la communication de crise, la différence entre la communication de crise et la communication des risques.
Dans ce contexte de crise sanitaire, Philippe insiste beaucoup sur la préparation, l’implication de toutes les parties prenantes concernées, de l’importance de maintenir le lien avec le terrain, de former les journalistes « en temps de paix », soit avant que ne se déclare la crise, d’anticiper et de mettre en place des procédures de gestion des rumeurs.
Enfin je l’ai interrogé sur la manière dont les grandes entreprises internationales pouvaient se préparer au mieux.

Avant de vous laisser avec cet épisode, je vous invite à aller vérifier les liens que je mettrai dans la description du podcast notamment le podcast « Wag the dog » de Philippe Borremans qui propose des interviews de très grande qualité autour de la communication. Le podcast est un peu à l’arrêt pour le moment mais les épisodes restent disponible. Enfin, Philippe est en train de mettre sur pied un sommet mondial virtuel dédié aux Relations Publiques avec des orateurs d’envergure tels que Stephen Waddington ou Shel Holtz. Je vais personnellement suivre cela de très près.

Liens :
Philippe Borremans :

Virutal PR Summit : prtrainingcompany.newzenler.com/virtual-p…mmit-2020

Allocution préliminaire du Directeur exécutif de l’OMS lors du point ‎presse sur la COVID-19 du 13 février 2020 : ‎
www.who.int/fr/news-room/detail…on-13-february-2020

Podcasts :
– 99percentinvisible.org/
– For Immediate Release: www.forimmediaterelease.biz/

Comment entretenir et développer votre crédibilité ?

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Dans ce nouvel épisode, à l’occasion de la publication du Trust Barometer d’Edelman, nous allons analyser voire décortiquer la notion de confiance : comment est-elle structurée ? Et comment, dans un contexte de défis sociétaux, nous allons pouvoir utiliser les différents éléments constitutifs de la confiance pour définir un trajet qui nous permettra d’activer différents levier afin d’augmenter la confiance envers nos organisations. Le but? Mieux collaborer et adresser ensemble les défis de demain.

Pour aller plus loin:
Le Trust Barometer d’Edelman – édition 2020 – www.edelman.com/trustbarometer
Livres :
The Speed of Trust, de Stephen M.R. Covey : www.speedoftrust.com/
Good is the New Cool, de Afdhel Aziz et Bobby Jones : www.goodisthenewcool.org/
 webzine.tns-sofres.com/marque-com/rs…-vous-faites/
 blog.mediapost.fr/consommation-rse…lencheur-achats/
 e-rse.net/quels-liens-reputati…itch-5890/#gs.4w7owv