Récemment, j’ai assisté à un débat* où des spécialistes de la communication corporate et des Public Affairs débattaient de l’avenir des relations publiques en temps de crise. Très vite, les discussions se sont orientées sur une question : que faire des rumeurs (négatives) qui circulent sur votre entreprise (online ou off-line) ?
Conclusion unanime : n’essayez pas de courir après les rumeurs qui circulent autour de votre entreprise. Non seulement, celui qui court après une rumeur ne jouit pas d’une crédibilité optimale mais en plus il y a de fortes chances que demain cette rumeur soit de l’histoire ancienne. J’ajouterais cette phrase magnifique tirée de Newsradio, une série télé canadienne: « Take off something from the internet is like taking off a pee of a swimming pool ».
Mais que faire alors ? Laisser pisser le mouton ! Ma mère dit que c’est un animal qui pisse longtemps, je dirais – désolé Maman – que, la frénésie médiatique aidant, c’est de moins en moins le cas. Ce qui est un hit aujourd’hui, ce sera oublié demain ou après-demain… Y a rien d’autre à faire. Non… Enfin, si, adopter une communication claire, transparente et proactive, etc. Mais si on en laissait pour mon prochain post ?
*Le débat était organisé par le BPRCA – l’association des agences belges de relations publiques – et réunissait entre autres Adrian Martorana, le responsable de la communication au plus fort de la crise ABN-AMRO/Fortis et Paul Broeckx, le responsable Corporate Affairs de Philip Morris Benelux. L’un et l’autre m’ont fait une forte impression.
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J’aurais bien aimé être là! Perspectives intéressantes pour mon mémoire (sur la transmission des rumeurs sur internet).