Vous aimez les histoires qui font peur ? Vous adorez sentir un frisson qui vous caresser l’échine ? Alors, approchez… Spécialement pour Halloween… je vous ai concocté une petite anecdote qui pourrait bien faire flipper tous les responsables PR et autres communicants. Pour les autres, j’espère que ça vous fera sourire un peu !
Cette histoire se passe loin, très loin, dans les contrées vallonnées et brumeuses de la Région liégeoise. J’y avais convié une équipe de télévision pour réaliser un reportage « service » sur comment bien revendre les objets inutilisés sur un site de vente en ligne bien connu (vous l’aurez deviné, mon client).
Des heures et des heures de boulot, des dizaines de coups de fil pour organiser le rendez-vous, pour trouver deux personnes qui accepteraient de se prêter à l’expérience, pour trouver un expert de la vente en ligne qui viendrait lui donner des conseils, le déplacement… Des semaines de boulot ! Mais tant pis, cela est être un reportage génial, le client allait être super content.
En plus, le tournage se passe super bien, on a même le temps de recueillir deux témoignages très positifs… Après des semaines d’impatience, le reportage va enfin être diffusé, ça y est mon heure de gloire a sonné…
Sauf qu’à l’antenne, mon client est resté « un site de vente en ligne bien connu ». Aucune mention, rien, nada, niente, peau de balle ! Même dans les interventions des différents témoins, experts… A tel point que je me suis demandé comment ils avaient pu faire un montage aussi redoutable évitant toute référence à mon client.
Bien entendu, c’est pas bien grave et personne n’est mort. Et non, les journalistes ne sont pas là pour servir la soupe aux marques, mais il aurait suffi d’une seule mention pour faire de moi, un héros auprès de mon client ! Mais voilà, la presse est libre et encore heureux… Si j’avais voulu contrôler mon message, j’aurais fait de la pub… Brrrr… Rien que d’y penser, j’en ai froid dans le dos !