7 secondes pour séduire, des années pour construire

Je viens de recevoir via 6minutes.be un article, en flamand désolé, sur le livre « Qui a peur des journalistes ? »* publié par Madeleine Dembour, directrice de la communication à l’Union Wallonne des Entreprises et ancienne journaliste. Elle y donne quelques conseils aux entreprises pour améliorer leurs relations avec la presse. Je précise, je n’ai pas lu ce bouquin mais les quelques extraits que j’ai trouvés sur le web m’ont fait réfléchir quelques peu…
Hyper-sollicités, les journalistes – je le crois volontiers – n’accorderaient selon ce livre que 7 secondes à une info (dépêche, communiqué de presse…) avant de décider s’ils vont la traiter ou pas. Lors d’un débat, j’ai même entendu dire un journaliste que les communiqués qui ne lui étaient pas personnellement adressés finissaient immédiatement dans sa poubelle.
Que faut-il en conclure ? Les plus pragmatiques diront qu’il faut soigner les titres de ces communiqués, pour susciter l’attention et l’intérêt… Plus globalement, la stratégie de relations médias d’une entreprise ne doit surtout pas se limiter à envoyer des communiqués de presse. Les relations presse sont des RELATIONS qu’il faut nourrir, entretenir, comme toute relation humaine… La relation, à vous de l’initier, de la construire et de l’alimenter.
Ce blog a pour but de partager des expériences… Alors voici mon petit conseil du jour : ce sera très simple (probablement que Madame Dembour le dira dans son livre), lisez les journaux et ce qu’écrivent les journalistes ! Cernez les thèmes qu’ils traitent, leur style, leurs angles, leurs « dadas », les sujets du moment… Cela vous permettra d’approcher les journalistes avec beaucoup plus de pertinence, en leur proposant des infos qui les intéressent vraiment. Vous verrez, l’écoute que vous recevrez n’en sera que meilleure ! Excellent pour instaurer une relation.
*On passera pour le moment sur le titre de l’ouvrage qui, bien qu’un brin provocateur dénote de l’ambivalence de la perception de la presse chez bon nombre d’entreprises: à la fois opportunité et menace… Mais promis, j’y reviendrai.