Les hashtags ont enfin débarqué sur Facebook. Alléluia. Il était temps. Pour pouvoir suivre tous les updates qui parlent d’un même sujet, catégoriser vos updates,… ? Oui bien-sûr. Mais on parle selon moi trop des hashtags d’un point de vue strictement utilitariste, à savoir en gros la possibilité de trier et de suivre des conversations sur les réseaux sociaux (Twitter, Instagram, Google+, YouTube et désormais Facebook).
C’est selon moi passer à côté d’un atout peut-être plus important : la possibilité qu’ils offrent de compléter, de contextualiser, de préciser et qualifier le contenu.
Les échanges sur les réseaux sociaux se situent en grande partie dans le registre de l’écrit et donc par définition potentiellement sujets à interprétation. Vous me direz : “Oui mais y a les smileys”! Mouais. Pas convaincu. Les hashtags bien utilisés permettent réellement de définir le ton du message et surtout la manière dont il doit être interprété.
Bien-sûr, c’est bien moins “geeky” ou “technology triggering” mais je pense que si les hashtags peuvent nous permettent aussi de mieux nous comprendre, utilisons-les ! Bien connaître son medium, c’est aussi en connaître les lacunes et comment les contourner. Pour moi, les hashtags en sont une et doivent faire partie de notre grammaire et syntaxe sociales. Oui, M’dame ! Même qui faudrait l’enseigner à l’école, moi j’dis.
Bien entendu, les hashtags ne se limitent pas à ces deux usages et je suis convaincu que chaque jour, de nouveaux usages apparaissent mais en attendant, voici quelques usages intéressants.
- Faire de la veille afin de trouver des (sources d’infos) intéressantes
- Augmenter sa visibilité et trouver des missions et pour les freelances
- Générer du trafic sur votre blog
- Dénoncer ou défendre une marque ou un personnalité (#Bettancourt, ##Kadhafi)
- Commenter en direct un évènement ou une conférence (#E3, #RG2013, #WWDC)
- Essayer de transformer le thème de votre message en trending topics
- Poser des questions à des Twittos connus (cfr. #AskObama)
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