Michaël Jackson sur un toast…

michaël Jackson

On n’est pas prêt de voir le bout de la Jacksonmania…  Et certainement dans la presse flamande… Je ne résiste pas au plaisir de partager cette perle d’information de proximité parue ce samedi dans Het Belang Van Limburg. Annie et Attila, un couple originaire de Peer (Limbourg),  a vu (deux fois) le visage de Bambi apparaître sur un toast… Le miracle serait survenu au moment où une chanson de la star passait à la radio… 
Selon le couple, leur grille-pain communiquerait avec leur transistor… 
Nos deux tourtereaux envisagent de vendre lesdits toasts sur eBay pour une action caritative… J’ai fait une petite recherche je n’ai pas trouvé leurs tartines grillées sur eBay… Par contre, ils vont avoir de la concurrence…

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Moi, romantique ? De l’interprétation fantaisiste d'un logo…


Ce matin, au volant de ma bagnole, je suis tombé par hasard sur un camion aux couleurs de Clairefontaine, célèbre marque de produits de papeterie. Et d’un coup, me revoilà plongé 25 ans en arrière sur les bancs de l’école où j’ai à nombreuses reprises rêvassé sur ce que j’ai toujours considéré comme un logo… romantique  qui, dans me petite tête, représentait une femme et un homme s’embrassant…
Imaginez ce que ça  éveillait chez un petit garçon de 6 ans intimidé par cette grande dame à la chevelure luxuriante embrassant ce petit monsieur…
Sur le chemin du boulot, je me suis mis à réfléchir au fait que c’était tout de même un choix assez osé de la part d’une marque d’avoir opté pour un logo sans véritable lien avec les produits qu’elle vend…
Je décide d’en savoir plus et dès mon arrivée au bureau, je google « histoire logo clairefontaine » et je dois bien dire que j’ai été surpris en découvrant la vérité!
Le logo, appelé la Verseuse d’eau et créé par Charles Nusse,  ne représente absolument pas du tout ce que je fantasmais… Loin de là, il fait références à un épisode de la Genèse où Rebecca, une jeune bergère, offre de l’eau à un serviteur du prophète Abraham… On retrouve ce  symbole de la porteuse d’eau un peu partout dans l’art comme une façon de représenter la transmission de la vie.
Les (bons) graphistes étant des petits malins et le logo ayant été créé dans les 50’s où les illusions d’optique étaient encore à la mode, je ne serais pas étonné que cette ambiguité soit intentionnelle ! Bien joué !
Et vous qu’est-ce que vous y voyez ?
 

Recalés à l'oral !

Quel plaisir lorsque les bons sujets d’article viennent à vous !  Grand merci à Baudouin, grand conseiller ès blogging, qui m’a soufflé le sujet suivant : « Que ferais-je si j’étais l’attaché de presse de Bernie Ecclestone après son interview de vendredi dans le Times » où le controversé patron de la F1 saluait sans ciller l’efficacité du régime hitlérien…
Heu, je pense que démissionner serait mon premier réflexe, le second étant de lui coller un bon coup de boule…
Par contre, sans atteindre des sommets de bêtise pareils, personne n’est à l’abri de la  boulette en interview… Les relations publiques étant avant tout des RELATIONS, seuls du temps, de l’attention et des actes permettront de passer au delà de l’incident. Exactement comme lorsque vous commettez une bourde terrible avec l’être que vous cherchez à séduire…
Dans chacun des deux cas, pour tenter d’effacer l’ardoise, vous aurez intérêt à :
1.    Identifier ce qu’a été votre erreur (pour ne plus la commettre)
2.    Identifier les médias qui auront relayé votre gaffe. (pour savoir auprès de qui vous devez redorer votre blason).
3.    Planifiez la manière dont vous aller  « rattraper la sauce » : quelles actions allez-vous engager et quand ?
A ne pas oublier que vous avez très peu voire pas de contrôle sur vos relations quelles qu’elles soient. Le risque que l’être désiré soit rancunier-ère n’est pas exclu ! Il faudra donc redoubler d’efforts…  Quoiqu’il en soit une réaction à chaud – outre de plates excuses – est souvent à bannir… Vous avez envie d’entendre l’autre se justifier quand il vous a blessé, choqué, déçu, vous ? Bernie a lui choisi de plaider le malentendu… Mais selon moi, l’énergumène ne fait que s’enfoncer.
Petit sondage express : « Quelle est selon-vous la plus grosse bourde ayant jamais été commise par un grand de ce monde (politiques, sportifs,…) à qui l’on ait tendu un micro/une caméra ?».
Quelques exemples choisis :

Nettoie-moi ce buzz !

Hier, je me suis fait piéger par l’annonce (mensongère) de la mort du pauvre Rick Astley… Ayant moi-même yaourté comme un fou des « nevergonagiff, nevergonagiff, nevergonagiffyouheupe», je me suis emporté – l’émotion sans doute – et ai retweeté l’info à peine l’avais je reçue…
Alors qu’on sort d’une période bien chargée en fausses annonces/rumeurs : faux rapport d’autopsie de  Michaël Jackson, Kimberleygate, décès de George Clooney, etc… Je me dis qu’il va bien falloir que des gens comme moi aient le réflexe de vérifier leurs sources dans ce genre de cas.
Le risque existe que les plateformes telles que Twitter deviennent infréquentables pour certains… Or, selon moi, un des grands intérêts de réseaux comme Twitter, c’est qu’ils nous donnent librement et très facilement accès au savoir et aux connaissances de personnes de (très) haute valeur… qui pourraient être tentées de les déserter au profil de lieux d’échanges plus fermés…
Alors, voici quelques sites qui permettent de vérifier les rumeurs et autres hoaxes avant de les diffuser…

PS : Rick Astley a été l’objet d’un type de hoax bien particulier : le RickRolling, à savoir l’art de dissimuler un lien vers une vidéo de son hit « Never Gonna Give You Up » dans un texte. Cela été un vrai phénomène aux Etats-Unis et a connu plein de variantes. Vous connaissiez-vous ? Cela vous dirait de remettre au goût du jour ? Avec “Pump up the Jam” par exemple… L’idée germe déjà chez certains !
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Pour toi, Kimberley, mon étoile filante…

Kimberley...
Tu as traversé notre ciel médiatique l’espace d’une petite semaine, mais comme l’encre qui t’abîme la peau, le sillon de ton passage restera indélébile dans le cœur et l’âme des faiseurs de buzz…
Aussi, j’aimerais de rendre hommage car tu as…

  • démontré que rien n’est impossible, un buzz belge (même vrai) peut faire le tour du monde en moins de 24h
  • prouvé que nous avons préféré croire un mensonge que la vérité…
  • foutu une trouille bleue aux médias belges qui, ne sachant pas trop que croire, se sont tous lancés dans une course effrénée à celui qui couvrirait la moindre péripétie de ton aventure. Quitte à démentir deux heures plus tard…
  • été l’objet de 46 articles différents dans la presse en ligne belge sur la seule journée du 19 juin
  • fait de moi un twitteur connu
  • tenu en haleine des milliers de gens dans le monde entier… « Tu crois que c’est vrai ? », « Mais je te dis que c’est un buzz ! »,…
  • permis à une boîte de pub de surfer sur ta vague… Boîte qui ne s’est d’ailleurs pas hâtée de dire qu’elle n’avait rien à voir avec ta célébrité soudaine…
  • [Update]  a donné du travail (au cabinet de) Laurette Onkelinx (Merci à Baudouin pour son commentaire avisé)…
  • incarné que le meilleur facteur de « viralité » est de loin la faculté d’identification que nous avons tous…
  • illustré à tes dépens que notre image ne nous appartient plus, vraiment plus…

Pour tout ceci, merci !
Au fait, c’est pas beau de mentir
Adieu, Kimberley…

La Belgique vue depuis Twitter !

Une petite idée m’est passée par l’esprit : serait-ce possible de créer un flux d’images, une sorte de diaporama perpétuel, de ce que nos compatriotes postent sur Twitter.
Grâce à une petite recherche sur Search Twitter, j’ai pu créer un flux RSS dans lequel sont reprises toutes les adresses des photos postées via Twitpic.
Je ne suis pas suffisamment bidouilleur pour pouvoir réaliser ce flux mais mon ami Exibit m’a dit que ça ne devrait pas être trop compliqué.
Si vous avez des trucs et astuces à suggérer ou que le projet vous amuse, n’hésitez pas à me laisser un commentaire, on peut imaginer faire quelque chose ensemble !

Certains penseront peut-être à the Human Clock ou imagineront des variantes similaires : La Terre, Bruxelles,  depuis Twitter pour les amis du Bxl.Blog… Dans un registre plus sérieux, grâce à un tel outil, on pourrait recevoir en continu des flux d’images émanant de zones en crise ou en prise avec une catastrophe naturelle… Sinon, d’autres imaginerons des moyens de croiser certains critères (je vous laisse imaginer lesquels)… Bref, y a du potentiel !

Yann Arthus Bertrand n’a qu’à bien se tenir !

Une petite idée rigolote m’est passée par l’esprit : serait-ce possible de créer un flux d’images, une sorte de diaporama perpétuel, de ce que nos compatriotes postent sur eBay.

Grâce à une petite recherche sur Search Twitter, j’ai pu créer un flux RSS dans lequel sont reprises toutes les adresses des photos postées via Twitpic.

Je ne suis pas suffisamment bidouilleur pour pouvoir réaliser ce flux mais mon ami Exibit m’a dit que ça ne devrait pas être trop compliqué.

Si vous avez des trucs à suggérer ou que le projet vous amuse, n’hésitez pas à me laisser un commentaire !

Certains penseront peut-être à the Human Clock ou imagineront des variantes similaires : Bruxelles depuis Twitter pour les amis du Bxl.Blog, on pourra croiser des critères (je vous laisse imaginer lesquels)… Bref, y a du potentiel !

Yann Arthus Bertrand n’a qu’à bien se tenir !

Tais-toi, écoute et profite !


La pub, ce n’est ni ma tasse de thé, ni ma spécialité. N’empêche je sais repérer un bon coup quand j’en vois un… Celui réalisé par Lidl dans le Soir d’aujourd’hui me semble vraiment bien joué.
 Le concept est hyper-simple : insérer un article de presse à votre avantage dans une pub. Ici, le message sous-jacent est très simple : si toutes les crèmes solaires se valent, autant acheter la moins chère !
 Là où c’est très fort, c’est que :

  1. Lidl profite du label « Test-Achat » et donc de son autorité pour appuyer son message.
  2. Lidl place sa pub dans les journaux du groupe Rossel, auquel appartient Sud-Presse et dont est extrait l’article inséré… D’un côté  Lidl a sûrement reçu une petite réduction sur l’achat de l’article…  D’autre part, le groupe Rossel bénéficie d’un peu d’auto-promo dans le Soir pour un de ses autres titres…

Par contre, je serais curieux de voir la réaction de Test-Achats dans l’autorité est quelque part prise en otage… Le magazine avait d’ailleurs poursuivi Lidl pour avoir utilisé ses logos dans sa communication.  A suivre… Par contre, je serais également curieux de  connaître l’avis de journalistes quant à ce genre de procédé…
 Conclusions :

  1. Ecoutez ! Lisez les journaux, scrutez-y l’opportunité qui stimulera votre créativité, augmentera la légitimité de votre message et répondra d’autant mieux aux besoins de vos clients !
  2. Dans des secteurs en perte de repères comme le sont les médias et la pub, le mélange des genres est une tendance qui risque de s’installer pour quelque temps…

La Pub en question :
publidl

RUMEUR : ma mère est sur mon blog !


Récemment, j’ai assisté à un débat* où des spécialistes de la communication corporate et des Public Affairs débattaient de l’avenir des relations publiques en temps de crise. Très vite, les discussions se sont orientées sur une question : que faire des rumeurs (négatives) qui circulent sur votre entreprise (online ou off-line) ?
Conclusion unanime : n’essayez pas de courir après les rumeurs qui circulent autour de votre entreprise. Non seulement, celui qui court après une rumeur ne jouit pas d’une crédibilité optimale mais en plus il y a de fortes chances que demain cette rumeur soit de l’histoire ancienne. J’ajouterais cette phrase magnifique tirée de Newsradio, une série télé canadienne: « Take off something from the internet is like taking off a pee of a swimming pool ».
Mais que faire alors ? Laisser pisser le mouton ! Ma mère dit que c’est un animal qui pisse longtemps, je dirais – désolé Maman – que, la frénésie médiatique aidant, c’est de moins en moins le cas. Ce qui est un hit aujourd’hui, ce sera oublié demain ou après-demain… Y a rien d’autre à faire. Non… Enfin, si, adopter une communication claire, transparente et proactive, etc. Mais si on en laissait pour mon prochain post ?
*Le débat était organisé par le BPRCA – l’association des agences belges de relations publiques – et réunissait entre autres Adrian Martorana, le responsable de la communication au plus fort de la crise ABN-AMRO/Fortis et Paul Broeckx, le responsable Corporate Affairs de Philip Morris Benelux. L’un et l’autre m’ont fait une forte impression.

Tais-toi et écoute ! #2 Ecouter : première étape d’une démarche social media

 

 

<caricature> Quand les marketeers commencent à s’intéresser aux médias sociaux, c’est, au choix, parce qu’ils veulent obtenir de la couverture à bon prix et s’adresser aux bloggeurs influents dans leur secteur d’activité (sic) ou bien parce qu’ils se demandent comment faire en sorte de fermer un groupe Facebook qui « casse» leur produit/ entreprise. </caricature>

 Or, gare à celui qui débarque dans les médias sociaux avec ses gros sabots pour dire « je vais une fois bien vous expliquer combien mon produit est génial ». Les médias sociaux sont des endroits de conversation où chacun doit se comporter comme dans n’importe quelle situation de conversation réelle.
Pour éviter de se comporter comme un goujat qui intervient dans une discussion de groupe sans demander la parole, sans tenir compte de ce qui a été dit auparavant et surtout en déblatérant du contenu inintéressant pour son auditoire, les entreprises qui veulent utiliser les plateformes de médias sociaux pour communiquer doivent suivre quelques étapes pour engager un vrai dialogue avec les communautés en ligne sans commetre d’impair difficile à réparer.
Joseph Jaffe (spécialiste des médias sociaux que je cité décidément beaucoup sur ce blog) définit 5 étapes nécessaires à toute démarche : « Social Media » :

  1. Listen
  2. Respond
  3. Be invited to join
  4. Catalyze
  5. Start

De mon point de vue, cette première étape est de loin la plus cruciale.  Ecouter vos publics va vous permettre d’apprendre énormément sur le fonctionnement des réseaux sociaux mais surtout sur la manière dont votre produit et votre entreprise sont perçus, d’identifier les “pros” et les “contre”, les personnes “ressources” qui animent les communautés en lignes…
Si vous prenez la peine de récolter et d’analyser ces informations, vous allez entre en mesure d’établir un diagnostic, un bilan de la situation, de poser le problème qui va vous permettre d’établir une stratégie qui va vous permettre de progresser dans votre démarche communicationnelle et passer à l’étape suivante : Répondre (de manière enfin appropriée et pertinente).
 Certes, ça prend du temps mais a contrario, on n’a jamais disposé d’autant d’outils pour suivre ces conversations, qu’elles soient en ligne ou pas : Mediargus et Press banking pour la presse (belge), RSS feeds (mais aussi ici), Google news, Search Twitter… que vraiment vous n’avez plus d’excuses pour ne pas savoir ce qu’on dit de vous !

Web + PR = complémentaires !

C’est peut-être une coïncidence mais je remarque que certains de mes amis du monde du Web font preuve d’un intérêt de plus en plus prononcé pour les PR. Ils ont en effet compris que si on parle de leurs créations, on contribue à augmenter la visibilité autour des sites créés, on augmente le reach (potentiel de visites) de ces sites et par conséquent, le ROI (retour sur investissement) de leurs clients. Et qui dit « grand ROI » dit « client content » et qui dit « client content »…
Bon, vous allez dire, « il prêche pour sa chapelle »… Certes.
Mais outre le fait que les PR coûtent beaucoup moins cher que la pub ou les campagnes de buzz en ligne, elles ont l’avantage :
– d’être facilement et rapidement mises en oeuvre : pas besoin de long processus de création,
– d’offrir des résultats analysables et quantifiables…
– de générer de la visibilité en ligne, et donc du trafic vers le site en question (l’internaute n’est qu’à un clic de votre site),
– de contribuer à améliorer le référencement du site sur les moteurs de recherche,
– de jouir d’une plus grande crédibilité que la publicité ou le direct marketing.
Cerise sur le gâteau, si on parle de ces sites dans les médias, les agences Web qui les ont créés gagnent également en visibilité et en notoriété auprès de leurs clients. Bref, si on s’y prend bien les relations entre les agences Web et les agences PR ont de beaux jours devant elles.