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The Machine is Us/ing Us

Cette semaine, deux amis m’ont fait le plaisir de me dire qu’ils lisaient mon blog… Ca m’a bien-sûr beaucoup touché mais ça m’a fait dire qu’il y avait peut-être malgré tout quelque chose d’intéressant…
Spécialement pour ceux qui suivent (de près) ce blog, voici une des vidéos qui a beaucoup compté pour moi dans ma nouvelle passion pour les médias sociaux. C’est un classique pour les “initiés” mais elle explique vraiment très bien comment l’évolution d’internet (et l’arrivée des flux RSS) a permis de donner un coup de boost incroyable aux blogs et autres réseaux sociaux que nous utilisons tous les jours et donc de faire évoluer pas mal de choses…
[youtube=http://fr.youtube.com/watch?v=6gmP4nk0EOE]

N’oubliez pas votre « Pull » orange !

J’entends parfois : « Oh, moi les blogs, les réseaux sociaux, j’ai pas le temps de les lire ! ». La plupart du temps, ces personnes sont dans une logique « Push », où ils considèrent qu’ils doivent faire l’effort d’aller consulter tel site, tel blog, tel réseau social. Or, ce qui est magnifique avec les RSS feeds, c’est qu’une fois que vous avez identifié correctement les sources d’infos qui vous conviennent, que vous vous êtes abonné au flux RSS de la dite source, l’information va arriver automatiquement vers vous ! Ce qui dans un métier où on doit capter beaucoup d’info est plus qu’appréciable ! Comme ça, on peut lire encore plus de site d’infos, de blogs… Alors, un bon conseil, la prochaine fois que vous surfez sur blog que vous aimez, cherchez la petite icône orange 😉

KlipFolio : mon agrégateur de flux RSS en « live »

Avant de vous mettre l’eau à la bouche, je dois déjà décevoir au moins une bonne partie d’entre vous car… le petit freeware dont je vais vous parler n’est pas (encore) disponible pour Mac…
Disons le franchement, il y a 6 mois de ça, je ne savais pas (j’exagère à peine) ce qu’était un flux RSS… Aujourd’hui, je ne jure que par ça. La raison, c’est que j’utilise KlipFolio, un agrégateur de flux RSS vraiment très pratique. En gros, c’est un dashboard qui organise et structure vos flux RSS. Je l’utilise pour tout ou presque : fils info des journaux, lire les blogs que je suis, monitoring d’articles en ligne sur nos clients, podcasts, enchères eBay, alertes de Twitter, notifications Facebook,… Bref, tout ce qu’un bon petit consultant en comm’ se doit de suivre 😉
Paramétrable à souhait, c’est vraiment un super outil. Je l’utilise tout le temps. Pour chacun des flux, je définis si je veux recevoir une alerte une fois par jour, quand un nouvel article est publié ou quand un mot particulier se retrouve dans un article du flux. Il vous faudra chercher un peu pour trouver la configuration qui vous convient le mieux mais le jeu en vaut la chandelle.
KlipFolio propose également quelques fonctionnalités : to-do list, sélection de YouTube, Flickr, accès à votre compe POP3, monitoring de vos disques durs, sélection de photos du National Geographic…
Pour répondre à la question de Damien, je me dis que si les gens n’utilisent pas plus les RSS, c’est probablement qu’ils ne disposent peut être pas des meilleurs outils pour les lire. De mon côté, ce que j’adore avec KlipFolio, c’est de recevoir immédiatement l’info lorsqu’elle est disponible… De là, à dire que c’est parce que je veux être le premier à forwarder le dernier buzz vu sur YouTube… Testez-le et dites-moi ce que vous en pensez !

Dans notre série, « Je communique avec les objets » Tome 2 : le thermomètre

Dans mon boulot de relations publiques, je remarque – autant avec les journalistes qu’avec mes interlocuteurs au sein des sociétés pour lesquelles mon agence travaille -, que la « température de la communication » joue un grand rôle dans la qualité de la communication.
Au-delà de cette envie de partager dont je parlais récemment, maintenir un niveau de chaleur suffisant dans la communication peut être un réel facteur de succès.
Je m’explique : plus, la relation est entretenue, plus les moments d’échange se répètent, plus on rencontre les gens en face à face et plus la relation est chaude. Et plus cette relation est entretenue, plus on « parle la même langue », plus on partage des références communes, plus les informations passent mieux et plus la communication est fluide.
Dans un domaine comme les relations médias, où les contacts peuvent être espacés et brefs (les journalistes sont rarement disponibles plus de quelques minutes, voire secondes), il est donc très important de parvenir à faire atteindre mais surtout à maintenir un niveau de température suffisant. Veillez donc à rencontrer personnellement les journalistes aussi souvent que possible, à nouer une relation avec eux et à entretenir ce lien. Non seulement vous apprendrez à les connaître, ce qui les motive, leurs sujets de prédilection…
Si la communication, se limitait à un problème de physique thermique, ça se saurait… Il est donc essentiel de tenir à l’œil l’histoire de la valise !

Mon petit music-hall perso

Chacsam m’a fait un immense plaisir en me désignant dans sa liste de ses contacts qui vont devoir se plier au difficile mais tellement agréable exercice suggéré par cette chaîne de blogs :
• Choisir 5 chansons qui vous ressemblent et dire pourquoi
• Faire une petite playlist avec
• Rajouter en sixième position “The Song”, celle que vous aimez d’amour, plus jamais vous ne pourrez vivre sans
• Et taguer 5 personnes de votre choix.
Grand fan de « tops » en tous genres, comme on peut en trouver plein dans High Fidelity, bouquin de Nick Hornby, je ne laisserais à personne le plaisir de choisir pour moi les chansons qui font ce que suis. Et croyez-moi, y en a qui ont essayé…
Aussi loin que je me souvienne, j’associe deux chansons mes deux premières émotions musicales : le titre Wot ? de Captain Sensible et Billie Jean de Michaël Jackson. Sorties toutes les deux en 1982-83, c’est évidemment la deuxième qui fera mon premier choix. Encore aujourd’hui, le « Billie Jean » beat me rend fou !
[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=En-cHBv7UpA]
Comme Chacsam, je ne peux pas passer à côté d’un générique de dessin animé et donc du générique des Mystérieuses Cités d’Or… Incroyable. Ca me fait toujours le même effet. Ne manquez pas l’introduction parlée…
[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=uRgyvYXLDx4]
J’adore également la version du groupe québequois Yelo Molo.
Mon cher ami Guillaume, alias William Street, dit que « Appetite for Destruction » est le meilleur des premiers albums de rock’n’roll. Question de point de vue mais Dieu que je n’ai plus été fan d’un groupe comme je l’ai été des Guns… Ca me manque parfois !
[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=AEvND91-YfE]
On est déjà à 4… Le morceau suivant peut avoir des conséquences assez cataclysmiques si j’ai abusé de boissons houblonnées. Les Beastie Boys sont pour moi le groupe qui aura tout fait… de grands morceaux, de grands albums et de grandes déconnades…
[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=H4PN7Xbexq4]
Longtemps, j’ai rêvé de faire ma vie dans le petit secteur du rock en Communauté française… Tout avait commencé à la Maison des Jeunes de Tamines où je participais à l’équipe de programmation. Nous avons eu le plaisir d’acceuillir des groupes comme PPz30, Prïba 2000, Venus, Sharko, Neven et Mièle… Gros bisous à eux !
[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=4YLuifJutwI]
Pour le morceau « absolu de chez absolu », je vais prendre un morceau qui me « parle » depuis que je suis grand comme ça… et que je fredonne très régulièrement rien que pour moi…
[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=8Kd8xp86reY]
A eux de jouer !
Exibit
Pietr
La bande à TchacTchac
Blob
MonkeyMosher
Bon amusement, les amis !

7 secondes pour séduire, des années pour construire

Je viens de recevoir via 6minutes.be un article, en flamand désolé, sur le livre « Qui a peur des journalistes ? »* publié par Madeleine Dembour, directrice de la communication à l’Union Wallonne des Entreprises et ancienne journaliste. Elle y donne quelques conseils aux entreprises pour améliorer leurs relations avec la presse. Je précise, je n’ai pas lu ce bouquin mais les quelques extraits que j’ai trouvés sur le web m’ont fait réfléchir quelques peu…
Hyper-sollicités, les journalistes – je le crois volontiers – n’accorderaient selon ce livre que 7 secondes à une info (dépêche, communiqué de presse…) avant de décider s’ils vont la traiter ou pas. Lors d’un débat, j’ai même entendu dire un journaliste que les communiqués qui ne lui étaient pas personnellement adressés finissaient immédiatement dans sa poubelle.
Que faut-il en conclure ? Les plus pragmatiques diront qu’il faut soigner les titres de ces communiqués, pour susciter l’attention et l’intérêt… Plus globalement, la stratégie de relations médias d’une entreprise ne doit surtout pas se limiter à envoyer des communiqués de presse. Les relations presse sont des RELATIONS qu’il faut nourrir, entretenir, comme toute relation humaine… La relation, à vous de l’initier, de la construire et de l’alimenter.
Ce blog a pour but de partager des expériences… Alors voici mon petit conseil du jour : ce sera très simple (probablement que Madame Dembour le dira dans son livre), lisez les journaux et ce qu’écrivent les journalistes ! Cernez les thèmes qu’ils traitent, leur style, leurs angles, leurs « dadas », les sujets du moment… Cela vous permettra d’approcher les journalistes avec beaucoup plus de pertinence, en leur proposant des infos qui les intéressent vraiment. Vous verrez, l’écoute que vous recevrez n’en sera que meilleure ! Excellent pour instaurer une relation.
*On passera pour le moment sur le titre de l’ouvrage qui, bien qu’un brin provocateur dénote de l’ambivalence de la perception de la presse chez bon nombre d’entreprises: à la fois opportunité et menace… Mais promis, j’y reviendrai.

« Je communique avec les objets » Tome 1 : la valise

Une des meilleures leçons de communication que j’ai reçue m’a été donnée par Pascal Goffaux – à l’époque journaliste culturel à la Première et prof de « Réalisations sonores » à l’Ihecs. Il est aujourd’hui producteur sur Musiq3.
Cette leçon, il la tenait lui-même de Louis Darms (entre autres fondateur de Test-Achats) qui donnait alors un cours de communication par l’objet à l’Ihecs. Au tout premier cours du semestre, ce brave monsieur entrait en salle de classe, posait une grosse valise sur son bureau, prétendait qu’elle contenait exactement tout ce qu’il fallait pour bien communiquer et puis donnait sa leçon.
Un jour, un(e) élève s’est enfin décidé(e) à demander ce que contenait cette valise. Amusé, le professeur révéla une valise vide…
D’après lui, pour communiquer, on n’a besoin de rien d’autre que de l’ENVIE de communiquer, de faire l’expérience de l’autre, de partager… Si l’envie est là, chez les deux parties en présence (on communique rarement seul), peu importe si le message est moins bien calibré ou si le canal choisi n’est pas parfait… L’envie de communiquer sert alors de support à tout le reste, permet de créer un cadre de références communes et créée, ce que je poursuis dans toutes mes expériences : de la CONNIVENCE… qui n’est rien d’autre que le plaisir de ne pas avoir à tout se dire explicitement…
Regardez autour de vous, les personnes avec qui l’on communique le mieux sont celles à qui on a le moins besoin de parler… Le journal, magazine, blog, show que vous préférez, c’est celui « qui vous parle le plus », qui vous envoie ces petits clins d’œil que « seuls » lui et le groupe de lecteurs/spectateurs privilégiés dont vous faites partie comprenez… * Mieux, cette connivence permet toute les distorsions du message et donc, un maximum de créativité ! Car une fois qu’on partage de part et d’autre l’envie de communiquer, on peut jouer avec le message, le canal, les codes, tout ce qu’on veut… On s’invente des langages secrets, on invente des nouveaux mots, de nouvelles manières de s’exprimer… Un bonheur pour les communicateurs !
Un grand merci à Pascal Goffaux pour cette leçon et de m’avoir rafraîchi la mémoire récemment…
Je vous raconterai bientôt que pour bien communiquer vous avez besoin d’un thermomètre…
* Tiens, tiens… déjà une référence à un de mes posts ?

À mon tour…

Alors, voilà, je m’y suis mis… Mon premier post de mon premier blog. Un blog pour quoi faire ? Pour partager avec d’autres ce que je considère être une expérience de tous les instants : communiquer. Dans mon travail, je communique aussi bien avec mes clients, qu’avec des journalistes, des bloggeurs, des collègues, d’autres agences de communication…
Tout ceci génère beaucoup d’enthousiasme, d’interrogations, d’émotions, de fierté et parfois aussi de stress… Mais toujours, au bout des relations que j’établis avec ces interlocuteurs, il y a à chaque fois un apprentissage. Sur moi, sur la vie, sur le métier de communicateur… Et c’est cela que j’ai envie de partager !