Les « tops » et concours : comment éviter le flop ?

forest-whitaker_mainDepuis que l’homme vit en société, il adore se mesurer à ses pairs : démonstration de force, élections, concours de beauté, jeux télévisés, compétitions sportives…  Il est un autre fait, plus proche de notre métier, c’est que ces formes diverses de compétition sont d’excellents sujets de conversation… La preuve, qu’il s’agisse des élections prochaines ou de la Coupe du monde au Brésil, nous allons manger du classement, du sondage et des statistiques pendant une bonne partie de ce printemps et de cet été !
Le marketing digital et les réseaux sociaux n’échappent évidemment pas à la règle. Le fait que les médias digitaux permettent très facilement de compter les vues, les likes, les partages et même de mesurer une certaine forme d’influence grâce à des indices comme le Klout ou PeerIndex… pousse les marques et les médias à initier leurs propres concours de popularité. Ce faisant, elles espèrent bien entendu générer de l’engagement et du vote sur leurs canaux sociaux.
Par contre, comme dit plus haut, les concours ainsi générés suscitent toujours conversations, commentaires voire même contestations ! Chaque année, les classements de popularité des Twittos belges suscitent énormément de réactions hautement contrastées.
Voici cinq petits conseils faciles à mettre en place pour vous éviter que vos concours ou « tops » en ligne deviennent des « flops »

  1. KISS Principle : Keep it Sweet and Simple! Concours ne doit pas être synonyme de guerre ouverte ! Faites en sorte que votre concours soit simple et guidé par un esprit fair play. Vous n’avez pas envie que votre communauté se déchire sur votre page 😉
  2. Communiquez votre règlement et vos critères de référence. Ce sont les premiers qui seront critiqués une fois que vos résultats seront annoncés !
  3. Vérifiez à deux fois les conditions d’utilisation de la plateforme que vous utilisez ! Ce serait bête que votre page Facebook de 130 000 fans ne doive fermer parce que vous n’avez pas respecté les CGU de la Maison Zuckerberg !
  4. Variez les plaisirs. Les interactions simples (liker, partager, commenter…) demandent peu d’efforts à vos membres et peuvent donc à court terme être « payants ». Par contre, si vous n’utilisez que ces leviers, votre page se veut ? Peut-être interactive mais pas très conversationnelle. D’autre part, ne sur-sollicitez pas votre communauté en lui demandant trop souvent d’intervenir, vous risquez de trahir votre volonté de « faire du like ».
  5. Enfin, soyez fun, on est là pour se marrer, pas pour gagner la valise RTL ! Osez les concours ou les lots originaux, cela fera aussi parler de vous !

#MétierRP – Top de mes sujets RP les plus insolites

Blog post Tops 1
Vous souvenez de l’épisode de Friends où Monica doit inventer des recettes de dessert pour une marque de chocolat synthétique ? Par certains aspects, mon métier de RP peut ressembler à ce type de mission.
Notre humble tâche de médiateur se résume souvent à faire correspondre les rêves de reconnaissance publique de nos clients et les besoins en « bonne matière » des journalistes et bloggeurs que nous tentons d’alimenter.
Pour réaliser ce challenge, nous tentons de faire preuve de diplomatie, de force de conviction, de gestion des attentes, de créativité, de diligence, de patience… Au départ de notre démarche RP se situe souvent, un nouveau service, un nouveau produit, une nouvelle « valeur ajoutée » que nos clients nous demandent de promouvoir..
Il n’y a pas de bons ou de mauvais ou de mauvais sujets à communiquer.  Les résultats dépendent souvent d’un facteur d’innovation (ou de perception d’innovation), d’un facteur contextuel (est-ce que le sujet est dans l’air du temps), d’un facteur temps (est-ce que le journaliste/bloggeur s’intéresse justement à ce sujet) et d’un facteur personnel (s’est-on adressé à la bonne personne). Un brin de chance et d’intuition peuvent aider.
Après 7 ans en agence de relations publiques, voici une liste des sujets les plus insolites que j’ai eu le plaisir de promouvoir. L’objet insolite à promouvoir présente l’avantage de vous inciter à redoubler de créativité en termes de persuasion…

  1. La fondue au chocolat… pour barbecue. Assez bon en fait. Et facile à faire. Permet de rentabiliser votre reste de braise.
  2. Le sac de sport… chauffant. A brancher sur votre allume-cigare pour chauffer vos accessoires de ski. L’ami Mateusz s’en souvient sûrement.
  3. Un concert « Zéro décibel » pour la promo d’un modèle de casque audio sans fil. L’idée était de proposer aux journalistes d’assister à un showcase dont les sons produits par les instruments seraient diffusés sur des casques sans fil plutôt que via des haut-parleurs classiques.
  4. Pour la promo d’un autre modèle de casque sans fil, j’ai invité des journalistes à couvrir le fait que des aveugles avaient été invités à vivre l’ambiance d’un match de football dans le stade grâce à des commentaires dans le casque sans fil.
  5. Les massages en entreprises. Pour lesquels j’ai proposé aux négociateurs des accords de gouvernement (de ce qui devriendra Leterme 1er) de se faire masser devant les caméras.
  6. Le lancement de la catégorie « accessoires érotiques » d’eBay be (unique en Europe à l’époque).
  7. Des annuaires de téléphone à la couverture desquels figuraient des « célébrités » belges issues de la région concernée par les botins.
  8. Pour eBay, j’ai fait une étude comparative du comportement d’achat de maillots de bain des femmes belges. Ce qui m’a permis de conclure que les Flamandes étaient plutôt bikini tandis que les Wallonnes étaient plutôt « maillot une pièce ».
  9. Le concours du meilleur sandwich garni pour une marque de pain bake-off (produits de boulangerie surgelés)
  10. Du chocolat pour les personnes diabétiques.

Leçon de marketing de la conversation au prix d’une voiture incendiée

          amanda_main
Aujourd’hui, un dénommé Bruno Dillen (bravo, Bruno !) a réalisé la prouesse de réunir plus de 10000 € en moins de deux heures en n’utilisant que les réseaux sociaux et une plateforme de crowdfunding au profit d’Abdeslam Gharrafi, un électricien, qui a eu le malheur d’avoir garé sa voiture sur le chemin d’une poignée de casseurs profitant de la manifestation nationale contre les mesures gouvernementales.
Qu’avons-nous à apprendre de ce formidable élan collectif de solidarité ?
1. Un momentum
Profiter d’une actualité pour rebondir et susciter une action concrète à partir d’un émoi collectif.
2. Une histoire personnelle
Bruno Dillen a pris soin de donner un grand nombre de détails sur la personne au profit duquel l’action de récolte est organisée
3. Un but clairement identifié
Le remboursement de la voiture
4. Une vision
Outre le but clairement identifié, Bruno a très intelligement décrit pourquoi il invitait les gens à faire un geste solidaire : “Los van elke politieke of maatschappelijke visie kunnen we niet toestaan dat enkelingen levens kapotmaken en ervoor zorgen dat de polarisatie nog groter wordt.”
5. Un call to action simple
Donner. Ce que vous voulez. En utilisant un formulaire lui aussi très simple.
6. Une fonction de partage sur les réseaux sociaux            
Vous avez donné ? Dites-le.
7. Un suivi, des remerciements et un statut de ce qui va être fait de l’argent récolté
La somme réunie dépassant de loin la somme de départ, Bruno a annoncé que les surplus serviront à d’autres personnes ayant subi des dégâts collatéraux de la manifestation. Cela vient asseoir la crédibilité et la légitimité de l’opération.
Rien que pour ce rappel de bons principes don l’action de Bruno nous fait profiter, je suis content d’avoir modestement contribué au remboursement de la voiture de M. Gharrafi.
Pour info, j’ai dû modifier trois fois le montant de la somme récoltée pendant les 20 minutes que j’ai prises pour rédiger ce post.

Rôle des RP – Donner du sens dans le tumulte !


Ce n’est un secret pour personne que nous vivons une période d’incertitude et de perte de repères. Or, c’est précisément lorsqu’on ne sait plus trop où l’on va, que l’on prête une oreille à celles et ceux qui voient clair dans le tumulte. Par contre, pour être suivi, vaut mieux savoir de quoi un parle.
L’action de presse annuelle de la société Pantone (ayant développé un système normatif de références de couleurs) annonçant que Radiant Orchid comme étant la « Couleur de l’année » en est un excellent exemple. Quoi de plus impalpable que la mode ?
En mettant un (chouette) nom sur (qui a dit “sur une moche couleur”?) ce qui est en fait une tendance, fugace par définition, Pantone fournit à l’ensemble de l’industrie de la création : mode, médias, graphiste… une référence, un fil rouge à suivre… ou pas.
En tant qu’autorité du secteur, Pantone a toute la légitimité pour s’exprimer sur le sujet.
Ce qui fait la beauté de l’action, c’est que Pantone est précisément une société qui fournit des références, des nuanciers de couleurs standardisées pour l’industrie graphique. Question cohérence entre l’action presse et l’objet même de Pantone, difficile de faire mieux.
Et on peut tire que cette action presse à cartonner… Pour vous en convaincre, jeter un œil ici (couverture presse) ou (Pinterest board).  Bref, Pantone a, selon moi, conçu une action presse redoutablement efficace.
Autre preuve du succès de cette action… La campagne “print” et “web” de Peugeot décline à l’envi de le “Radiant Orchid”

Quelles leçons en tirer ?

  1. Identifiez votre zone d’expertise dans lequel vous avez autorité.
  2. Faites en sorte de récolter des données objectives et objectivables sur ce domaine d’expertise.
  3. Donnez régulièrement un update sur les tendances émergeantes que vous observez.
  4. Soyez créatifs dans la façon de les communiquer

Tous secrètement amoureux des PR !

Tous secrètement amoureux des PR !

A l’heure du marketing digital, des réseaux sociaux, du  real time bidding, du search engine marketing, les relations publiques peuvent parfois passer un peu poussiéreuses aux yeux de certains… Par contre, à y regarder de plus près, nombreux sont les marques, les entrepreneurs ou les citoyens qui partagent des articles/émissions de radio ou de télé dont ils (leur propre personne ou l’organisation à laquelle ils appartiennent) font l’objet sur les réseaux sociaux.
En tant que consultant RP, ce type de phénomène ne me laisse évidemment pas de marbre !  Mes deux centimes d’interprétation : au-delà de la notion-même  de relations publiques ou de relations presse, nous avons toutes et tous une perception intuitive de ce que peut apporter de la visibilité dans les médias : reconnaissance, légitimité, visibilité,… Et tout le monde adore être reconnu, la reconnaissance, ça se partage !
C’est pourquoi j’ai réalisé un petit Tumblr tout simple mettant en lumière cet amour secret que nous avons tous pour les PR ! Vous êtes bien entendu invité-e-s à partager avec moi vos trouvailles. Vous pouvez compter sur moi pour tenir compte des règles élémentaires de respect de la vie privée lorsqu’il s’agit de personnes privées !
En termes plus objectifs, voici quelques-uns des nombreux avantages de s’engager dans une démarche de relations publiques :

  • Impact sur le référencement naturel, les articles publiés en
  • Crédibilité auprès des clients et investisseurs
  • Impact durable (un article une fois rédigé peut servir de sources à d’autres articles)
  • Moins cher que les autres disciplines de communication marketing…
  • Les articles parus en ligne restent parfois des années disponibles alors que les articles papier n’ont une durée e quelques semaines dans les meilleurs des cas
  • Les RP permettent de présenter vos produits/services de manière beaucoup plus détaillée
  • Impact très fort sur votre personal branding,
  • Construire un réseau d’ambassadeurs et d’early-adopters susceptibles de donner leur avis en cas de crise (à ce sujet, aller écouter la très bonne analyse de Neville Hobson du Podcast For Immediate Release de la façon dont Dropbox a géré une crise récente d’indisponibilité de ses services).

La UE Mobile Boom Box est en soldes… #jdcjdr

Attention, je préviens les technos hard-core, l’objet dont je vais vous parler a déjà quelques mois d’existence. Raison de plus pour en partager mon expérience.
Je me suis débarrassé de tous mes CD’s. Je ne jure plus que par mes playlists Spotify et la kyrielle de podcasts auxquels je suis abonné. Cette musique et ces podcasts, je les lis principalement à partir de mon smarphone. Très vite, ma moitié et moi en avons eu marre des câbles à recorder sur une soundbar ou sur des chaînes hi-fi.
Dans l’idée d’écouter mes podcasts en faisant ma vaisselle ou en me brossant les dents, j’ai franchi le pas du sans fil en me faisant offrir une petite enceinte bluetooth au Noël dernier : la UE Mobile Boom Box de Logitech.
J’en avais entendu le plus grand bien dans les Teknophiles (chouette podcast hi-tech). Et je ne suis pas déçu.
En résumé une petite bombe de son dans un objet rikiki (dimensions 11.1 x 6.1 x 6.7 cm). Non seulement, la qualité de son y est mais au niveau convivialité d’utilisation, c’est juste le pied : la connexion se fait en un clin d’œil, l’autonomie de la batterie est plus que confortable (10h d’utilisation annoncées).
Au niveau pêche, il y a de quoi être surpris, on peut en effet, en fonction de l’acoustique et les dimensions de la pièce où vous vous trouvez, out à fait organiser une petite “boum” improvisée dans votre salon. Mes filles – adorent.
Si vous êtes du genre à regarder des films sur votre pc portable dans votre lit, la Mobile Boom Box vous offrira un confort sonore bien meilleur.
Ajoutez à cela, l’expérience d’un compte Spotify Premium qui vous permet d’accéder partout où il y a du wifi à un énorme catalogue de la musique et on se sent pas loin d’un hypernomadisme musical
Tout ça pour 99 € (79 € en soldes chez Vandenborre). Je trouver que ça le fait.
Notez que Bose vient de sortir récemment une nouvelle enceinte bluetooth (la Soundlink Mini)q ui paraît-il dépotte grave.
Je vous entendez déjà… Mais le prix me semble assez raisonnable 199,95 €. Faites-vous votre opinion.
La semaine prochaine, je vous parlerai d’un autre appareil bluetooth, mon cher casque Philips SHB9100.
Enceinte Mobile UE Mobile Boombox
– Points forts
  • Le son
  • L’autonomie
  • La possibilité de plugger un appareil en filaire
  • La simplicité d’utilisation
  • La possibilité de recevoir des appels téléphoniques en main libre
  • Le prix
– Points faibles
  • L’absence de jauge de batterie. On ne peut pas prévoir l’arrivée de la limite de la batterie
Billet NON sponsorisé

La face cachée du #Hashtag

Les hashtags ont enfin débarqué sur Facebook. Alléluia. Il était temps. Pour pouvoir suivre tous les updates qui parlent d’un même sujet, catégoriser vos updates,… ? Oui bien-sûr. Mais on parle selon moi trop des hashtags d’un point de vue strictement utilitariste, à savoir en gros la possibilité de trier et de suivre des conversations sur les réseaux sociaux (Twitter, Instagram, Google+, YouTube et désormais Facebook).
C’est selon moi passer à côté d’un atout peut-être plus important : la possibilité qu’ils offrent de compléter, de contextualiser, de préciser et qualifier le contenu.
Les échanges sur les réseaux sociaux se situent en grande partie dans le registre de l’écrit  et donc par définition potentiellement sujets à interprétation. Vous me direz : “Oui mais y a les smileys”!  Mouais. Pas convaincu. Les hashtags bien utilisés permettent réellement de définir le ton du message et surtout la manière dont il doit être interprété.
Bien-sûr, c’est bien moins “geeky” ou “technology triggering” mais je pense que si les hashtags peuvent nous permettent aussi de mieux nous comprendre, utilisons-les ! Bien connaître son medium, c’est aussi en connaître les lacunes et comment les contourner. Pour moi, les hashtags en sont une et doivent faire partie de notre grammaire et syntaxe sociales. Oui, M’dame ! Même qui faudrait l’enseigner à l’école, moi j’dis.
Bien entendu, les hashtags ne se limitent pas à ces deux usages et je suis convaincu que chaque jour, de nouveaux usages apparaissent mais en attendant, voici quelques usages intéressants.

Pas de vacances pour les PR !

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Alors, les vacances approchent ? Vous vous dites « super, je vais pouvoir enfin relâcher la pression ! » ? Vous vous voyez bien préparer vos plans mojitos-caïpé’ toute la semaine du lundi au vendredi soir de juillet à août ? On est en crise, je vous le rappelle ! Merde ! Faut se bouger !
Et si je vous disais que c’est durant les mois de juillet et août que vous allez pouvoir mitonner vos plus jolis petits coups PR afin de mériter votre soleil ?
Si vous êtes de celles et ceux à avoir promis « visibilité garantie » dans les médias à vos clients, voici quelques que petites suggestions qui soit, vont vous faire penser out of the (frigo)box ; soit, vont vous permettre de reculer pour mieux jeter à l’eau !
1. Faites-vous plaisir !
On n’est pas en vacances pour faire la même chose que les jours d’école. En période plus calme, les journalistes sont souvent preneurs d’infos décalées. Alors, faites-vous plaisir. Creusez-vous la cervelle pour imaginer des angles sympas.

  • Dans le passé, j’ai par exemple pitché les journalistes sur les différences en matière de maillots de bains (une pièce ou bikini) entre Wallonnes et Flamandes sur base des chiffres de ventes sur eBay. Carton. Je suis sûr que vous êtes capables d’en faire autant.

2. Pensez à ceux qui restent
Les vacances sont un moment particulier de la vie des entreprises. Ce changement dans la routine, c’est donc déjà une info en soi. Profitez-en, il y a de fortes chances que trouviez un angle intéressant inhérent à votre activité ou à celle de votre client.
Quelques exemples :

  • Vous travaillez pour une banque ? Proposer aux journalistes les devises les plus couramment demandées en période de vacances.
  • Vous travaillez pour une chaîne de supermarché ? Proposez les grandes tendances en matière de crèmes glacées de cette année. Vous pouvez au passage fournir les 3 règles d’or en matière de gestion de produits surgelés.

 
3. Revoyez votre carnet d’adresse et bougez-vous !
Je m’étale pas. Vous savez aussi bien que moi que vos contacts presse sont vos meilleurs atouts. Alors, nondichtoupette, c’est le moment de mettre votre nez dans vos databases ! Ou de tester des solutions comme MediAgility, des solutions de gestions contacts PR mutualisés.
Et celles et ceux qui pensent laisser cela aux stagiaires fraîchement recruté-es. Honni-es soient-ils/elles ! Il y a tant à apprendre à mettre votre propre nez dans vos contacts !
Encore mieux, c’est le moment d’inviter vos journalistes préféré-es à manger et d’enfin tailler le bout de gras sur nos métiers si différents et pourtant si complémentaires !
Profitez également de revoir vos press kit : vos boilerplates sont-ils à jour ? Vos fardes de presse sont-elles en ordre ? Vos press room sont-elles up-to-date ? Vous m’avez compris. Profitez de l’accalmie estivale pour actualiser tous ces précieux documents.
4. Allez voir ailleurs
L’été, c’est aussi le moment de pimenter vos PR ! Allez voir ce qui se passe ailleurs. Faites-vous votre propre opinion à propos des cases PR couronnés lors des tous récents Cannes PR Lions, je vous invite à aller fouiller dans le Delicious (social bookmarking) de l’excellent Podcast ForImmediate Release.
5. Et si vous en profiter pour soigner vos (prochains) clients ?
Punaise, encore une fois, c’est la crise ! Prenez rendez-vous avec vos clients. Montrez-leur combien vous avez bien travaillé durant la première partie de l’année et combien vous avez plein de chouettes idées pour Q3-Q4 😉
Et s’il vous reste un peu de courage. Faites-vous une liste de prospects à votre portée que vous vous empressez d’approcher en douceur d’abord via LinkedIn avant de leur sauter dessus dés le premier septembre !

Noobie or not noobie…


Un dicton carolo savoureux et plein de bon sens dit ceci : “Qui fait le malin, tombe dans le ravin…” Eh bien, je pense que ce précieux adage me servira de leçon encore longtemps en matière de digitaleries et autres numérosités. Comme quoi, dans ce domaine, il y a encore quelques apprentis-sorciers et baffes qui se perdent…
Je suis un bloggeur du dimanche. Depuis 6 ans déjà. Je suis tout fier d’avoir mon petit pré-carré virtuel, ma petite garçonnière numérique, mon Sam’Suffit.Wordpress.Com… Mais depuis deux, trois ans, j’avais migré d’un WordPress.com vers Posterous, une espèce de Center Parc de la blogosphère, un truc clé-en-main bien propre sans prétention mais très pratique où t’as qu’à poser tes valises une fois que tu as deux minutes pour poster un truc…
Autre adage plein de bon sens : « On sait ce qu’on  a, on ne sait pas ce qu’on aura »… J’avais donc conservé mon ancien brasjul.wordpress.com. « On ne sait jamais, me disai-je »… Mais v’là t’y pas que mon référencement de mon blog sous Posterous restait moins bon que mon vieux WordPress qui n’était plus alimenté…
Toute personne sensée aurait refait le switch vers WordPress et fermé le Posterous. Moi pas. Têtu comme une mule, je n’ai rien fait de mieux que de déplugger mon WordPress au profit de mon Posterous.
C’était il y a deux mois. Soit un jour avant que Posterous annonce qu’il allait fermer  Je venais donc de sabordé un blog bien référencé au profit d’un autre – certes pratique – mais mal référencé et qu’il allait fermer…. Bloggeur du dimanche, je vous le disais…
Heureusement, la fonction export de mon contenu Posterous s’est déroulé sans trop d’encombres… Et me revoilà sur WordPress et au final, c’est bien comme ça…

Salon eShop : les webentrepreneurs doivent devenir des webcommunicateurs!

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La semaine dernière, j’ai participé avec mon agence VOICE  (agence Social Media & PR) en tant qu’exposant au salon eShop Expo qui se tenait dans le cadre du salon Entreprendre 2013, grande messe bruxelloise de l’entrepreneuriat.
Alors qu’Entreprendre est un salon généraliste, eShop Expo se dédie aux entrepreneurs-ses qui veulent lancer un business en ligne.
Curieusement, VOICE était la seule agence de com’ à se présenter durant ce salon.
Par contre, on y trouvait presque tout ce dont un-e webentrepreneur-se a besoin pour lancer son business : matos photographique pour immortaliser ses produits, produits d’emballages, softwares d’eshopping…
Votre histoire comme source de  trafic
Or, il n’est pas difficile de comprendre que lorsque l’on ouvre un site d’e-commerce, il est impératif de générer du trafic vers celui-ci pour générer des leads. Les webentrepreneurs-ses doivent donc tenir à l’oeil de garder un peu de leurs ressources pour communiquer en ligne et pas uniquement via une approche SEO / SEA.
Ici, c’est le conseiller en Relations Publiques qui parle, il est en effet d’autant plus aisé de se mettre à communiquer sur son business qu’une bonne partie des sites d’e-commerce développent des produits / services  souvent innovants qui ont souvent leur propre histoire à raconter susceptible d’intéresser journalistes, bloggeurs… Mieux, derrière ces boutiques en ligne se cachent souvent des personnes passionnées et spécialistes de leur domaine et donc passionnantes.
Pour vous donner un exemple, sur notre stand, nous avons reçu la visite d’entrepreneurs sur le point de lancer dans le désordre, des cours de langues asiatiques, des savons naturels, des produits de beauté à base de plantes, des articles érotiques, un spécialiste en joaillerie haut-de-gamme…
Tout le monde aime les bonnes histoires
Des projets très “niche” et donc par définition intéressants. Mieux, dans un environnement où l’entrepreneuriat à la cote (Nest’Up, Starter…), ces initiatives innovantes pourraient intéresser un tas de gens dans une logique RP. Les relations publiques, traditionnelles ou en ligne, sont donc sérieusement à envisager pour tous ces entrepreneurs, d’autant que les moteurs de recherche aiment beaucoup les sites comme les sites d’infos ou les blogs qui pointent vers d’autres sites.
De même que les communautés (Page Facebook, compte Twitter, compte Pinterest…), parce qu’elles peuvent réunir des passionnés autour d’un même sujet (au plus spécifique au mieux) peuvent, si elles sont bien animées, également générer un trafic qualifié et intéressant pour les boutiques en ligne.
trafic
La pertinence, meilleur convertisseur
Dernier avantage, tant des RP que des Social Media, étant des plateformes pourvoyeuses du contenu de qualité (articles de presse, articles de blogs, statut, image…), elle permettent de générer de l’intérêt  très pertinent pour les acheteurs potentiels et donc susceptible d’être efficace en  termes de conversion. A l’opposé donc d’une démarche purement SEA qui certes peut générer énormément de vues mais revers de la médaille, offre généralement un taux de conversion très faible…
Vous n’êtes pas seul-e! 
Facile à dire ? Quand, les courageux-ses qui lancent leur webshop auront-ils /elles le temps de  développer leurs Relations Presse, leur page Facebook, comptes Twitter, Pinterest, etc…  Bien-sûr, les services d’une agence sont envisageables… Mais l’enthousiasme et la passion étant communicatifs, je leur recommande dans un premier de se faire aider et de faire appel aux bonnes âmes de leur entourage qui seraient heureux de leur donner un petit coup de main !
Sinon, demander un conseil ne coûte rien, vous savez où me trouver 😉