Evernote – j'ai enfin compris!

Evernote

Aaaaah à un nouveau post sérieux ! Ouf ! Fini les lifestyleries ! Ceci dit, on y reviendra peut-être, c’est sympa après tout.

C’est drôle comme parfois, on peut mettre du temps à s’approprier certains outils. Cela fait bien trois ans que j’ai entendu parler des mérites d’Evernote sans y trouver un usage qui me convienne. Ceci dit, j’ai peut-être trouvé une façon d’en tirer profit.

Partons du principe qu’une réunion ne sert rien (ou presque), si :

  • Elle n’est pas préparée
  • Elle ne fait pas l’objet d’un reporting qui acte les décisions prises
  • Elle n’est pas assortie d’effets

Grâce à l’appli iPad Evernote, j’ai trouvé une méthode de préparer ma réunion, de prendre des notes pendant celle-ci et de faire un reporting en un minimum de temps.

C’est poepsimpel comme disent amis Flamands :

  1. Je prépare une liste de points sur lesquels j’ai besoin de feedback dans une simple liste à puces via la version web d’Evernote. NB – (l’appli Notes ne gére pas les listes à puces et numérotées, c’est d’ailleurs grâce à ce défaut que j’ai cherché une autre appli de prise de notes).
  2. En réunion, je complète ces points avec le feedback.
  3. De retour au bureau, je corrige mes typos et abréviations persos dans la version Web et renvoie le meeting report.

Simple, non ?

Ce n’est pas le plus beau. En effet, la grande valeur ajoutée de l’appli étant bien entendu que toutes ces notes sont :

  • sauvées dans le Cloud, donc accessibles partout
  • datées,
  • titrées
  •  taggées
  • partageables par mail, via Facebook, Twitter
  • searchables via un moteur de recherche

Bref, une taxonomie et une gestion de document simple et bien efficace dont certains grands players feraient bien de s’inspirer. Suivez mon regard 😉

Bien entendu, Evernote offre mille autres usages mais ceci est qui m’est le plus utile car comme beaucoup, je passe beaucoup de temps en réunion et cette petite app grato alliée à mon iPad me fait gagner beaucoup de temps !

Mon premier post lifestyle! Support pour PC IKEA

 

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Et fichtre, moi aussi je peux donner dans le blog lifestyle ! Et puis, comme le dis ma femme, ça sent parfois un peu trop la chambre de geek mal aérée par ici ðŸ˜‰

Alors aujourd’hui, ici, on s’aère les méninges, on fait brûler des huiles essentielles, on se sert une tasse de thé cannelle et on teste du meuble IKEA, oui, m’dame !

Bibi et ma meilleure moitié avons fait l’acquisition d’un petit support pour PC portable pour le lit.

On n’a pas de télé (ou juste pour regarder des DVD Disney), on est donc abonnés au streaming.

Par contre, l’ordi, dans le lit, s’il n’est pas posé sur quelque chose de stable et de rigide, bouge dès que vous bougez vos jambes, il surchauffe, etc.

Depuis quelques jours, nous avons donc testé ce petit support qui me faisait penser à un plateau TV fashion voire à une sorte de tabouret de prière fashion.

Au niveau de l’ergonomie, IKEA a fait dans le simple : deux montants verticaux pliables supportant une tablette qui sert de support à votre ordi. Attention, les fabricants de Kotbullar a pensé à tout : de forme trapézoïdale, les montants verticaux génères une inclinaison de la tablette qui facilite la vision.

 Au niveau du confort de visionnement, ce petit meuble fait le boulot :

  • il se pose parfaitement sur le haut de vos cuisses
  • il dispose l’écran du laptop à bonne hauteur
  • le ou la partenaire profite d’une bonne vision

Pour ce qui est de l’ergonomie au niveau du clavier, c’est pas génial. On sait taper, pas de souci – je suis d’ailleurs en train de le faire – mais vaut mieux ne pas être trop vautré(e) pour que ce soit agréable. Par contre, si vous êtes en position assise ou quasi, ça marche sans problème. 

IKEA propose un autre modèle, un peu plus moche, un peu moins cher (8,99 €) qui serait lui serait plus agréable à l’utilisation pour une station assise que pour une couchée. 

Conclusion, pour 12,5 €, si vous et votre partenaire regardez des médias en position horizontale, ce petit machin peut vous faciliter la vie. Par contre, vous n’aviez probablement pas besoin d’un accessoire à ranger dans votre chambre. Quand on ne s’en sert pas, ce petit meuble fait un peu désordre. 

 

Go "Pin" yourself !

 
Rassurez-vous, je ne vais pas vous faire le coup du billet de Pinterest est de next big thing…Vous en avez déjà lu 118 mieux écrits.

Par contre, en tant que communicant et conseiller en RP en agence, je me rends compte que souvent les entreprises ne se rendent pas compte qu’elles sont tous les jours – de part leur activité même –  en contact avec des tonnes d’informations intéressantes et utilisables dans leur communication RP au sens large.  informations remontant du marché, chiffres de ventes, feedback des employés, feedback d’entretiens d’embauche… Par contre, elles n’en ont soit pas conscience de l’intérêt de ces infos, soit elles n’ont pas la volonté ou les outils de faire remonter ces informations vers le département RP.

Or, toutes ces informations sont vraies, brutes et n’ont pas encore été manipulées par les alchimistes du marketing.  Cette virginité et ce lien direct à la réalité peut être un sérieux gage de qualité et de crédibilité. Tout ce qu’il faut pour qu’une info est ce que la es médias recherche et l’outil de travail des gens de RP  de la news value.

J’ai travaillé pendant plusieurs années pour un site d’enchères bien connu qui avait bien compris l’intérêt d’analyser l’évolution des ventes de certaines catégories de produits à des moments particuliers : vacances d’été, St-Valentin, retour du beau temps…  Ces analyses permettaient d’illustrer l’impact de situations réelles sur les ventes de certains produits. Ainsi, on a pu analyser l’impact du beau temps sur les ventes de piscines gonflables, les préférences des Wallonnes et des Flamandes en matières de dessous ou encore le fait que la revente des pneus neiges de seconde main mais encore utilisable avait explosé l’hiver dernier. Bon, ça ne fait pas toujours pipi très loin mais je vous dis pas les résultats obtenus…

Bon, toutes les entreprises ne disposent d’un outil comme eBay qui permet d’extraire aussi facilement ce type d’infos d’une base de données… Mais de la même façon que nous avons de plus en plus le réflexe « curatif » de « bookmarker, « Piner » ou même de partager du contenu intéressant sur les réseaux sociaux dans un élan d’intelligence communautaire ; les entreprises feraient bien d’intégrer ce « switch pr »à tous les niveaux d’entreprises et d’impliquer leur personnel dans cette démarche. Pour le reste, je les invite vivement à se doter d’outils de curation à intégrer sur leurs intranet ou réseaux sociaux d’entreprises.

Cela aiderait tout le monde : les marketeux, les pubeux, les RP, les RH, les Sales…  Enfin et pour une fois, l’entreprise aurait du contenu intéressant à partager qui ne soit pas uniquement de l’ « image » ou du « message »… Car désolé, l’imaaaaaage, tout le monde s’en fout, et les journalistes en premier. Partagez du factuel, de l’authentique, y a que ça qui intéresse les gens…

Par contre, et encore une fois, ceci implique une culture d’entreprises « Social Minded » où le savoir se partage pour le bien commun mais cela c’est une autre histoire et en plus, je vous l’ai déjà racontée

           

 

Expérience : une présentation à quatre mains grâce à l'iPad

J’aime pas les Powerpoints. Je considère que c’est vraiment la moins mauvaise des solutions pour présenter du contenu. J’aime pas le caractère « obligé » et « formaté » des bullets points sur des slides pour animer une réunion. J’aime encore moins le fait que plus personne ne te regarde mais regarde tes slides lorsque tu expliques quelque chose. Le pire, c’est qu’à force plus personne ne se regarde du tout et que tout le monde parcourt tes slides avant que tu aies mêmes expliquer ton premier point.
Or, une réunion, dans les plupart des cas, sert  à échanger des points de vue et vous conviendrez que c’est plus compliqué quand les regards ne se croisent littéralement plus.

Il y a quelques jours, j’avais un rendez-vous chez un client où je devais faire une présentation devant M. Big Boss. J’avais envoyé la présa à l’avance à mon interlocuteur chez le client pour qu’il puisse la valider avant présentation devant le grand patron. Arrivé sur place, le préposé au matos informatique se débattait avec un portable vétuste, des câbles manquants et un rétroprojecteur récalcitrant. Le pauvre homme suait des gouttes comme ça parce que le grand patron était là et que la réunion prenait du retard.

J’ai proposé qu’on uilise un iPad comme support de présentation. J’ai mis l’iPad sur la table et ouvert la présentation que je m’étais envoyée et j’ai tendu l’iPad à mon interlocuteur de prestige pour qu’il puisse lui-même faire défiler les slides à son aide. Eh bien, j’ai été incroyablement surpris. Une telle réunion est beaucoup plus conviviale. Nous étions quatre et la réunion s’est passée de manière plus naturelle sans les inévitables foirages de slides qui partent trop tôt ou animations intempestives et agacements qui en découlent. L’iPad est beaucoup moins envahissant, on l’oublie plus vite que l’écran de projection et la discussion peut reprendre vraiment son cours de façon plus naturelle. J’ajouterais qu’à condition d’être bien certains de ce que l’on veut explique, confier au client une certaine maîtrise du rythme de défilement des slides rajoute à la convivialité : le rythme de progression est partagé et plus uniquement dans les mains du présentateur. S’installe une certaine forme de “je pense qu’on peut passer à la slide suivante” tacite et plutôt conviviale.

Bon, vous me direz : “Oui mais un seul iPad, c’est pas un peu court pour quatre personnes?” Certes, mais certaines personnes autour de la table disposaient de prints de la présa. Ce qui leur permettait de suivre plus facilement. Je vous entends encore : “Oui mais si tout le monde regarde ces feuilles n’a plus aucun intérêt ton truc.” Pas d’accord, vraiment, en supprimant l’écran de projection, les participants sont beaucoup plus centrés sur le sujet et sur les interactions. Bref, sur la valeur ajoutée d’une réunion. Bon, peut-être que le fameux écran tactile géant de Microsoft Surface améliorera encore l’expérience mais d’ici à ce que cet écran de 9000€ débarque dans toutes les salles de réunion…

VOICE surfe sur le buzz du Vif (En bonus : réflexion sur le Klout)

 Une fois n’est pas coutume, je relaie une opération boulot sur ce blog (décidément beaucoup trop calme). Tout est parti de cet article d’Ettorre Rizza paru hier dans le Vif/L’Express qui a déclenché énormément de réactions sur les réseaux sociaux.
En clin d’oeil à ce classement et l’effervescence qu’il a créée, nous allons voulu mettre ces 100 personnes les plus influentes au défi en les invitant à soutenir la candidature de la ville de Liège grâce à la page et à l’application Facebook créée pour l’occasion. Histoire de voir si la soi-disant influence que les Klout et autre Peerindex entendaient mesurer avait un réel effet sur les plateformes que nous avions créées. Car, dites-moi si je me trompe, la réelle influence est celle assortie d’effets. On est bien d’accord.
Utilisé seul, le Klout ne vaut pas un clou  
Plus sérieusement, cet article a le mérite de relancer un débat vieux comme le monde :comment mesurer l’impact des médias (qu’ils soient dits “sociaux” ou “traditionnels”) ? J’ai lu un jour que le gros problème du Web (et du marketing online) était qu’il était mesurable. Pour une fois, les marketeux avaient l’impression d’avoir enfin un outil de mesure valable de leurs actions de pub.
Les médias sociaux (et leur utilisation par les marketeux) ayant connus leur explosion en phase aigüe de la dernière crise économique, cette mesurabilité a vite fait de les séduire dans un contexte ou chaque centime dépensé devait être justifié au nom du sacro-saint ROI.
Concrètement : puisqu’on a moins de sous à dépenser en ligne, au moins, maintenant on va pouvoir mettre un coût (et donc un ROI) sur chaque clic, pageview, utilisateur unique, like, share, poke…
Klout est né de ce même besoin de rationaliser les investissements dans le web social dont certains se demandent encore à quoi cela peut bien servir.. L’excellent article publié hier par Yann Lebout recentre une fois le plus le débat sur la mesurabilité mais surtout l’efficacité des Médias Sociaux.
A mon sens, la solution est à chercher dans le décloisonnement et l’intégration des techniques marketing trop souvent compartimentées selon les enveloppes budgétaires marketing confiées à des agences qui ont souvent leur bout de gras à défendre…
Or les Médias Sociaux ont de ceci révolutionnaires qu’ils peuvent tout d’abord, catalyser l’intérêt des consommateurs notamment générés par les campagnes above mais qu’ils peuvent surtout  servir de maillon manquant dans la chaîne marketing via d’autres canaux de communication plusaction triggering comme l’email marketing par exemple et by the way, tendre vers un début de définition de ROI valable .
Bref, cessons de considérer les médias sociaux comme l’outil révolutionnaire qui va subitement rendre les marques plus sexy. Utilisons-les là où ils sont excellents : créer des liens plus forts entre les marques et leurs utilisateurs en les intégrant intelligemment dans leur marketing mix.
 
 

Je suis un daddy blogger!

C’est un fait avéré que je poste nettement moins depuis que je suis papa… Aujourd’hui, sous l’impulsion de mon collègue Pablo, je vais pouvoir me servir de mon expérience de père pour bloguer puisque je participe depuis peu au blog de papas « Daddy Academy ».

L’idée derrière est de partager nos expériences, nos difficultés, nos bonheurs d’être des papas impliqués dans l’épanouissement de nos enfants en échangeant des idées, des trucs et astuces et de bons conseils.

Il y a quelques mois, j’avais été très interpellé par un post de l’ami Mateusz, dans lequel il montrait son étonnement de voir beaucoup trop de papas ne pas profiter du plaisir de vivre des moments avec leurs enfants, de laisser cela aux mamans. Mon implication dans Daddy Academy est née de la promesse que je me suis faite d’être un papa présent.

Alors à tous les papas (et toutes les mamans) qui passeraient par ici, aller donc jeter un œil à notre tout jeune bébé.

 

Leçon de RP par Mr. Orange

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Vous vous souvenez de Mr. Orange, le personnage de Tim Roth dans Reservoir Dogs ? Tim Roth y joue le rôle d’un flic infiltrant une bande de gangsters réunis pour un gros coup. Pour être crédible et donc rester en vie, il doit s’inventer une identité, un passé et élément  essentiel de la street credibility de tout gangster qui se respecte : une bonne anecdote à raconter. 
Dans toutes les relations sociales que ce soient des relations interpersonnelles, des RP ou des relations virtuelles sur des réseaux sociaux, c’est assez similaire, nous avons besoin de sujets conversation pour maintenir la relation active. Les contacts, les relations naissent, se construisent et durent grâce à ces histoires.
Or, dans mes contacts avec des clients ou des prospects, je suis souvent étonné de constater que mes interlocuteurs (responsable de la communication /marketing) ne réalisent pas que leurs sociétés ont des informations intéressantes  à communiquer  des histoires qui méritent d’être racontées. Or, ce sont ces histoires qui vont leur permettre d’intéresser des journalistes, les personnes actives sur les réseaux sociaux, etc.  Pas question d’inventer du bullshit ici, mais comme un policier qui ne que fait que des shifts de nuit en a des vertes et des pas mûres à raconter, les marques ont, de part leurs activités même, leux expérience du terrain, leur expertise, etc., de bonnes histoires à raconter. Et encore, je ne vous parle pas ici de technique de storytelling fumeuse…
Alors, faites comme Mr. Orange, analysez ce que vous avez d’intéressant à raconter (au besoin faites-vous aider, cela vous aidera à prendre du recul) et cultiver cette faculté de dégager de vos activités, de votre expérience de terrain, des informations qui feront de bonnes histoires à raconter et qui démontreront votre expertise de sorte à vous faire identifier comme un bon interlocuteur, un bon raconteur d’histoires auprès de vos stakeholders. Et Dieu sait que nous adorons les raconteurs d’histoires.

N???enterrons pas les social medias trop vite

Enterrement

 

Depuis quelques semaines, on voit fleurir un peu partout des articles, des posts annonçant la mort des réseaux sociaux ou tout le moins leur échec plus ou moins cuisant. Si une chose est morte, c’est peut-être la hype générée par l’extraordinaire enthousiasme dont a bénéficié ce qu’on appelait encore le Web 2.0.

Petit rappel du contexte, en 2007, lorsqu’explose cet enthousiasme des gens du marketing pour les social media, on est aux portes d’une crise économique qui, lorsqu’elle survient, frappe de plein de fouet le monde de la com’. En cette période  de disette budgétaire, les marketeers (et les experts social media autoproclamés) ont alors eu beau jeu de dire que la pub (chère) était morte et enterrée et qu’il fallait désormais s’employer à Rejoindre la Conversation, créer des groupes Facebook et contacter des bloggeurs influents (pas chers)…

Quatre ans plus tard, les bloggeurs blogguent plus tant de ça, Facebook emmerde tout le monde à changer les règles du jeu tout le temps, personne ne comprend vraiment comment on peut utiliser convenablement LinkedIn et Twitter, « c’est de toute façon que pour quelques No Life qui critiquent tout » et je vous parle même pas de Foursquare… « – Foursquoi ? ».

Je pense surtout qu’entre temps, les marketeux se sont rendus compte qu’être présent et actif sur les réseaux sociaux ça demande du temps et que ça coûte…

Alors, quand ça coûte, et bien,  on fait comme on a toujours fait depuis Ford: on produit en série…  Selon moi, si certains dressent aujourd’hui un constat d’échec des réseaux sociaux, c’est que trop de sociétés, d’agences ont continué à utiliser les réseaux sociaux comme des médias de masse pour faire du reach pour un minimum d’investissements : « T’as combien de fans à ta page Facebook ? » reste le seul critère de réussite d’une campagne.

Alors peut-on dire qu’un outil est mauvais lorsqu’on l’a utilisé pour autre chose que ce pourquoi il a été conçu. Ben non évidemment !  Je reste convaincu que les réseaux sociaux restent de fabuleuses plateformes qui vous permettent d’écouter ce que l’on dit de vous, d’apprendre, d’entrer en contact avec des personnes passionnées, expertes, curieuses, sympathiques qui ont-elles-mêmes leur réseaux de personnes passionnées, expertes, curieuses, sympathiques qui ne demandent qu’à être informées si vous avez des choses intéressantes à leur raconter.

Et ces gens-là, on leur parle comme à des êtres humains avec respect, de choses qui les intéressent  et surtout pas avec un gueulophone pour « toucher plus de monde »… 

 

Et vous, ça fait  combien de temps que vous n’avez pas rencontrer un bloggeur qui parle de vos produits ?

STUPEFLIP : pourquoi Twitter et Facebook ont ressuscit?? le CROU

(et pourquoi on doit se mordre les doigts aujourd’hui chez BMG)

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Depuis les premi??res mesures de leur premier album, je suis un gros fan de Stupeflip (aka le CROU), groupe de rock-rap- vari??t?? klash fran??ais jusqu’ici principalement connu pour leur single radiophonico-rigolo Depuis que j’fume pu d’shit

Le premier album de Stupeflip, paru en 2003 a relativement bien march?? soutenu par le fameux Depuis que j’fume pu d’shit pouss?? ?? mort par BMG, filiale de Sony Music. Par contre, le deuxi??me album StupReligion (2005) – pourtant excellent?? –?? n’ayant pas rencontr?? les attentes de la maison de disque, celle-ci a l??ch?? le groupe, rompu le contrat qui les liait et retir?? les albums des bacs. D??motiv??, le projet Stupeflip ??tait virtuellement mort.

Mais malgr?? tout, le CROU avait encore des choses ?? dire et le projet d’un troisi??me album a vite refait surface, mais en auto-production cette fois-ci, on veut bien ??tre gentil mais faut pas d??conner…

Quelques jours apr??s la sortie du troisi??me album, je suis convaincu que le succ??s d’ Hypnoflip Invasion, troisi??me album de Stupeflip viendra principalement du fait que le groupe a su utiliser Twitter/ Facebook / YouTube ?? bon escient pour engager le dialogue avec sa communaut??, l’impliquer dans son projet?? de pr??paration du troisi??me album et enfin, l’inviter ?? pr??cher la bonne parole du CROU.

Au-del?? des nouveaux tuyaux que le groupe a su utiliser pour amplifier l’aura du Crou et cr??er le buzz, c’est sans conteste le fait que Stupeflip a su conserver voire m??me cultiver des ??l??ments essentiels de son identit?? qui vont contribuer ?? faire d’Hypnoflip Invasion, un succ??s commercial (4e meilleure vente dans les Fnac d??s la premi??re semaine).

Selon moi, BMG a donc l??ch?? le groupe au plus mauvais moment : en 2005,?? soit en pleine explosion des r??seaux sociaux. En effet, les milliers de fans que le?? groupe avait r??ussi ?? s??duire gr??ce ?? son identit?? forte et ?? son univers disposaient d??sormais des outils n??cessaires ?? jouer leur r??le d’ambassadeur du groupe et donc participer au succ??s de leur troisi??me album.

Voici d’apr??s moi quelques facteurs du succ??s qui peuvent servir d’inspiration ?? toute d??marche d’online marketing / PR.

L’activation de sa communaut?? :

– Pour financer l’album, le groupe a mis des packs collectors exclusifs (t-shirt, DVD, album en primeur…) en vente sur son site et a su impliquer sa communaut?? dans le financement?? cet album.?? fortement communiqu?? sur les r??seaux sociaux.

– Lorsqu’on active une communaut?? (des fans, des employ??s, des journalistes…) et qu’on lui demande de s’impliquer, il faut assurer le suivi de cette activation et ??la tenir au courant de ce qu’on a permis de r??aliser ou d’atteindre gr??ce ?? leur aide. En effet, savoir que l’on a ??t?? utile est plus motivant lorsqu’on fait ?? nouveau appel ?? vous. Il n’y a qu’?? voir l’utilisation que fait le groupe de sa page Facebook pour comprendre que le groupe a compris ce principe.

Des?? bonnes histoires ?? raconter :

– Depuis le premier album, Stupeflip s’est install?? dans une sorte de cosmogonie propre compl??tement d??lirante qui m??lange mysticisme, radicalisme et science-fiction. Il faut s’accrocher pour comprendre (s’il y a quelque chose ?? comprendre) mais il faut avouer que l’esp??ce de mythologie o?? se croisent King Ju, PopHip, Cadillac, Raskar Kapac, les fameuses Cl??s du Myst??res au Chocolat, les Arg??mionnes, la R??gion Ouest, le Monast??re du Stup… ont quelque chose de vraiment fascinant et participe fortement ?? l’image du groupe.

– L’autre histoire sous-jacente ?? la sortie du troisi??me album, c’est celle de David qui reprend sa revanche contre Goliath. L’histoire du groupe intransigeant l??ch?? par sa major qui arrive ?? faire mieux en autoproduction avec beaucoup moins de moyens offre une belle histoire ?? raconter aux m??dias et aux fans.

Une forte identit?? visuelle :

Stupeflip est le projet de King Ju, qui est par ailleurs graphiste. ??King Ju a construit et d??clin?? l’univers Stupeflip dans son logo, ses dessins, ses pochettes, ses clips, son site. Le tout de fa??on si pas coh??rente (??a reste un gros bordel mais ??a fait le charme du CROU) en tout cas consistante.

De l’humour (parfois au 37e degr??) ?? la brouette :

Quelques p??pites :?? ?? Des calembours sensass, Sensationnel Richie, ??a fait rire les animaux, les chenilles et les chevaux ?? ; ?? Je les aimais d’amour, mes animaux morts ?? ; ?? Je l’aime moche, les thons, qu’on pas besoin d’antivol ??.

The Hypnoflip invasion sur iTunes et sur Amazon

Cette fois, c'est Clo qui s'y colle

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Hier, avait lieu le 40e Brussels Girl Geek Dinner, un événement qui rassemble tout ce que la Belgique (surtout flamande) de jeunes  femmes geek. L’événement est organisé sous la houlette de Clo Willaerts (aka @bnox), papesse des social media en Flandres.

Alors que d’habitude, le BGGD est l’occasion pour des marques de venir présenter leurs nouveaux produits, l’édition d’hier  était consacré à la présentation « exclusive » du bouquin de Bnox, The Conversity Model, Making money with Social Media qui sortira officiellement le 16 mars. Exceptionnellement, les sacoches (lisez « les mecs ») y étaient acceptées.

En RP, si vous avez une bonne histoire à raconter et un bon “call-to-action.  Hier, Clo avait les deux et a fait une présentation qui d’après moi a fait mouche tant elle a permis d’entrer en empathie avec le projet de l’auteure.

Clo a décliné la présentation de son bouquin non pas en détaillant son contenu mais en racontant l’histoire de sa création, une sorte de making-of version storytelling (c’est dit sans méchanceté) qui comprenait tout ce qu’un bon récit doit intégrer :  un bon titre : « How to write a book in 1 week », un début-un milleu-une fin, de l’humour, des coups de théâtre, des trucs et astuces… Le tout sur le ton de la confidence et parfois même de la confession. C’est pas ce que les bonnes copines se font, des confidence ? 

Bref, une façon intelligente de parler du bouquin sur un ton avenant et léger sans se prendre la tête un vendredi soir ne suscitant qu’une seule envie : lire ce bouquin ! Clo a terminé sa présentation par un élément essentiel de toute bonne communication : un Call to Action ! Clo nous invitait non pas à acheter le bouquin (il était offert – aux girls exclusivement – à la fin de la présentation), ni même à le lire mais à le coter sur Amazon. Une bonne façon d’engager sa fanbase à contribuer à un buzz positif en le faisant d’une façon “sociale”. Je suis d’ailleurs convaincu qu’avoir la simplicité de demander un petit coup de pouce à son réseau peut grandement aider. Je pense que je ferais bien un post sur le sujet un de ces quatre !

Je vous livre deux trois « trucs » que Clo nous a filé pour écrire un bouquin:

– Une idée qui trône dans la tête depuis longtemps.

– Des encouragements de la part d’amis. Ici, Clo nous livrait les conseils de Seth Godin : premièrement, un bouquin est avant tout un objet que l’on peut donner, dont on peut parler, montrer un extrait… Très pratique lorsqu’on veut faire connaître ses idées. Deuxièmement, un bouquin est un bon format pour exprimer des idées qui ne tiennent pas dans un tweet, un post…

– Un bon carnet de note pour griffonner et tester vos idées

– Un bon outil de Mind Mapping. Clo vous recommande MindMeister (ainsi que leur service à la clientèle)

– Une fonction de recherche avancée d’Amazon qui permet d’effectuer des recherches directement dans les passages surlignés par les utilisateurs de la tablette Kindle. Un outil très pratique pour retrouver des passages de livre uniquement sur base de mots clés.

– De bons amis: pour rendre son livre plus concret et plus agréable à lire, Clo avait besoin de quelques études de cas. N’ayant pas grand chose sous la main, elle a naturellement fait appel à quelques amis ayant des cases intéressants à partager.

Au-delà de la belle histoire et des quelques tuyaux, c’est surtout une solide dose d’enthousiasme et de passion pour un domaine en pleine explosion que Clo a à nouveau réussi à communiquer à ses girls et aux quelques boys dont je fais partie. Mais perso, je suis pas encore prêt pour écrire mon bouquin…

UPDATE : Voici la présentation de ce endredi! 

 

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