Relations RP/Journalistes : une affaire de contenu… et de trafic


En décembre 2012, Tom Foreski, un journaliste-blogger américain observateur de longue date de la Silicon Valley, a publié sur son blog un post intitulé The changing role of PR in the era of ‘Pageview Journalism’.
Tom Foreski y décrit un phénomène de plus en plus prégnant dans la presse américaine : la course aux pageviews des articles publiés sur les sites des médias américains et son corolaire : le fait que les journalistes sont de plus en plus récompensés/rémunérés en fonction du nombre de clics / pageviews que leurs articles génèrent. Tout ça évidemment dans une logique commerciale liée aux revenus publicitaires que leurs articles peuvent générer.
Le journaliste soulève deux conséquences à ce phénomène :

  1. la perte de la direction éditoriale au sein des rédactions (on ne publie pas des histoires intéressantes, on cherche de plus en plus à publier des histoires qui poussent au clic).Ce phénomène est d’ailleurs très visible dans la presse online belge où les titres sont « taillés pour le clic » et le partage sur les réseaux sociaux. Avec selon moi de vrais abus de formulations racoleuses et de citations malheureuses.
  2. le fait que l’on retrouve dans tous les médias les mêmes sujets.

Par contre,  Tom Foreski identifie clairement des opportunités pour les agences RP qui sauraient tirer avantage de ce phénomène :
“Can PR companies drive traffic to a story that I write?
If they can they are golden. Reporters will take their calls over any others.”

Dans leur pitch (appel d’une agence PR vers un-e journaliste pour lui proposer un sujet d’article  lié à un de ses clients), les agences devraient donc non seulement proposer des histories susceptibles d’intéresser le lectorat des journalistes mais également de générer du trafic. Une sorte de service après-vente en somme…
Comment me direz-vous ? Eh bien, là, je rejoins l’un de mes gourous Shel Holtz (dont vous devez absolument découvrir le podcast Marcom For Immediate Release qu’il anime conjointement avec Neville Hobson ) qui propose plusieurs pistes :

  • Having done your homework upfront, sharing keywords with the reporter he can build into his article that will drive traffic
  • Referencing the article on the client’s corporate blog
  • Having the client tweet the link and include it in an update on their Facebook page
  • Promoting the link in communities whose members have an intrinsic interest in the subject
  • Sharing the link in the agency’s channels
  • Pointing the story out to influencers within that subject matter area
  • On behalf of the client, buying keywords that lift the link above organic search results

Donc pour marquer des points auprès des journalistes… et indirectement auprès de leurs clients, les PR devraient non seulement acquérir des compétences SEO (fournir aux journalistes les mots clés qui permettent de générer du trafic) mais également développer des stratégies de référencement de contenus sur les réseaux sociaux.
En lisant cela, je me réjouis d’avoir rejoint « Conversational Marketing & PR » comme VOICE qui offre à la fois des services RP et qui accompagne ses clients sur les plateformes Social Media (gestion de comptes et pages Facebook, Twitter, LinkedIn…) me semble bien armée pour entrer dans cette nouvelle ère.
Une réserve toutefois : le contenu doit rester de qualité. Journalistes, agences RP, agences de pub ont tous intérêt à conserver une presse de qualité où le nivellement par le bas n’est pas le seul remède au déclin des ventes.
Pour faire de bons articles, il faut aussi de bons sujets, de bons angles et de bons interlocuteurs… Bref, le core business de tout RP qui se respecte. A tous donc de veiller à générer, proposer, partager et publier du contenu intéressant.
Au vu de ce qui précède, est-ce utopiste de se poser la question de savoir si l’avenir de la presse se situe notamment dans une meilleure intégration et une meilleure collaboration entre presse et agences RP, chacun utilisant les outils cités plus haut permettant de générer du trafic…  On peut se poser la question.
Amies, amis journalistes, je vous écoute !

10 leçons durement apprises en agence PR


Pour fêter mes 6 ans d’agence de com’, je me suis dis que ça valait bien un petit regard en arrière sur ce monde qui a bouleversé mon parcours professionnel.
Je me suis amusé à faire une petite liste pas du tout hiérarchique voire carrément foutraque des 10 leçons qui me sont le plus utiles dans ma vie de conseiller RP travaillant en agence (gestion de client, do’s & dont’s,…)

  1. Toujours appeler avant que le client ne t’appelle. En ayant toujours l’initiative, tu démontres ta proactivité sur tes dossiers. Le client apprécie car il a l’impression que tu penses au moins aussi vite que lui. Si tu es constamment derrière, le client peut avoir l’impression qu’il peut se passer de toi. Et il aurait peut-être bien raison…
  2. Chaque action RP prépare la suivante. A chaque communiqué de presse que tu envoies, chaque conférence de presse que tu organises, c’est à chaque fois une opportunité d’entretenir le lien que toi, ton client et son entreprise entretenez avec le journaliste. C’est la raison pour laquelle il ne faut pas laisser les liens se distendre. 
  3. Lorsque tu appelles un journaliste, sois très clair sur la raison mais surtout sur l’objectif de ton appel. S’il ou elle ne le comprend, ça crée rapidement de l’irritation. Pas bon.
  4. Une liste de presse de qualité prend une journée à réaliser. Par contre, beaucoup de clients ne comprennent pas qu’on puisse y passer plus d’une heure. Une bonne liste de presse permet de gagner du temps sur ta relance téléphonique mais surtout d’être crédible aux yeux des journalistes que tu contactes. 
  5. N’appelle pas les journalistes entre 12h et 14h, tu perds ton temps.
  6. La seule information pertinente est celle que les journalistes recherchent. A toi de développer des “antennes” pour en avoir une idée. Lire les médias est essentiel, le suivi des calendriers éditoriaux aussi via les régies pub..
  7. Le reporting est ta seule manière de montrer à ton client la réalité de ton métier de RP, pas toujours évident à cerner concrètement. En faisant un reporting concret et régulier, tu donnes la possibilité à ton client de vérifier s’il en a (ou pas) pour son argent.
  8. Rien ne vaut le contact direct (face-to-face) avec tes interlocuteurs. Sors le plus possible de ton agence et va voir le monde. Si tu n’as jamais rencontré le journaliste en vrai, tes chances de scorer tombent à 20%
  9. Une action marketing – sauf quand elle fait le buzz – est rarement un sujet qui séduit les journalistes. Or beaucoup d’annonceurs veulent faire des RP sur leurs actions marketing et de sponsoring. C’est normal, elles coûtent très cher… A toi de trouver l’histoire qui se cache derrière. Pas toujours évident. S’il n’y a pas d’histoire intéressante à raconter. Sois franc-che avec ton client. Il appréciera.
  10. Spécialisez-vous. Les Relations Presse peuvent couvrir tellement de domaines différents (lifestyle, IT, finances…) que pour cerner les enjeux d’un marché, créer des contacts, construire un réseau, il vaut mieux pas trop se disperser.

Cette liste n’est évidemment pas exhaustive, le travail en agence est une vraie école de la vie où l’on apprend tous les jours. Alors, si vous avez une leçon (durement apprise ou.pas), n’hésitez pas à la partager dans les comments!

Les RP sont un drôle de métier où on couche rarement le premier soir…

J’ai déjà cité ici l’ambigüité qui entoure les RP. Sans les mépriser vraiment, une bonne partie des gens que je croise n’envisagent pas que ce soit un métier digne de ce nom que de proposer aux journalistes, aux bloggeurs, aux influenceurs quels qu’ils soient… des histoires qui vaillent la peine d’être racontées parce qu’intéressantes, surprenantes, hilarantes ou révoltantes…
C’est pourtant le mien, et je dois dire que j’adore ça. Pourtant, je le jure… J’ai été le premier à critiquer ce métier. On reviendra peut-être un jour là-dessus.
Par contre, ces mêmes gens sont souvent les premiers à trouver que c’est toujours de leurs concurrents dont on parle dans les médias, à râler parce que le/la journaliste a mal relaté ses propos ou, scandale ultime, s’est trompé-e dans l’intitulé de leur fonction.
Euh… hello ! Est-ce que vous vous trompez dans le prénom de vos enfants ? Est-ce que vous oubliez souvent le numéro de téléphone de votre partenaire ? Est-ce que vous oubliez l’anniversaire de vos meilleurs ami-es ?
Non ? Pourquoi ? Parce que, depuis le temps, vous avez établi des liens avec vos enfants, votre partenaire, vos ami(e)s… Vous avez créé avec eux une vraie relation. Une relation que vous avez pris le temps d’entretenir, pour laquelle vous mettez les formes, vous faites preuve d’attentions régulières petites et grandes. Sans donner pour toujours recevoir en retour.
Alors, avant de râler auprès d’un-e journaliste ou d’un-e bloggeur-se, ou pire encore, d’envoyer votre agence RP rouspéter à votre place… parce qu’il ou elle a mal relaté vos propos ou mal orthographié votre nom,… Demandez-vous si vous avez râlé autant la fois où votre partenaire a oublié de bouchonner correctement le tube dentifrice  ou que votre gamine a renversé pour la première fois son verre de grenadine sur la table. Vous voyez où je veux en venir ? Super.
Les RP sont des relations… humaines. Pour être réciproquement riches et fructueuses il faut les entretenir, de bon contenu, d’attentions, de respect et d’écoute. Et comme dans toutes les relations, il y a souvent quelques petits ratés au démarrage… Mais pour ça, il faut accepter d’être patient et de ne pas vouloir tout tout de suite,…
Donc, non, vous ne coucherez pas le premier soir… Mais, je vous promets, mordre sur sa chique et passer au-delà en vaut la peine. Ne fût-ce que pour ce que les journalistes peuvent vous apprendre sur vous et sur votre business… Pour le reste, à vous, d’être bon, dans vos produits / services… C’est que vous aurez compris une chose sur votre marché. Et ça, c’est une histoire que les médias ont envie d’entendre !

De crise économique à crise de leadership, quel rôle pour les PR ?

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Il y a quelques mois, je discutais avec un journaliste économique de la Première (première chaîne de radio belge francophone de service public) à propos de Samedi +, une émission de vulgarisation sur les grands enjeux macroéconomiques. 

Il m’expliquait que ce type format – plus long – s’était imposé de lui-même, car le traitement qualitatif de l’information économique était rendu difficile, car, en format “news” – plus court -, les responsables d’entreprises comme les responsables politiques profitaient de plus en plus du micro qui leur était tendu pour délivrer un discours souvent trop calibré, essentiellement rassurer leurs clients, actionnaires, administrés… En période de crise, on peut les comprendre. Par contre, est-ce qu’un discours qui se veut rassurant est-il 100% crédible? La question est posée.

D’ailleurs, comme le montrait le sujet d’On N’est Pas des Pigeons (émission conso. de la RTBF), les médias font de plus en plus appel aux experts (fussent-ils membres d’une banque) pour expliquer/contextualiser certaines problématiques économiques. Leur qualité d’expert les enjoint en effet à être plus factuels et donc plus susceptibles de paraître objectifs et donc crédibles.

L’avenir de la fonction de porte-parole serait-il dès lors à trouver chez les experts et spécialistes au sein des entreprises, c’est en tout cas, ce que l’on pourrait conclure en lisant les conclusions du Trust barometer, de l’agence de PR Edelman, une vaste enquête réalisée dans plus de 25 pays interrogeant plus de 30 000 milles personnes sur la confiance qu’ils sont prêts à accorder à leurs congénères.

L’une des conclusions les plus frappantes de cette étude est que rien que moins de 80 % des personnes interrogées désignent les politiques et les chefs d’entreprise comme les catégories de personnes en qui ils ont le moins confiance lors que ceux-ci font face à une situation délicate. Eh oui, là aussi, les crises bancaires, financières et économiques sont passées par là…

Lorsqu’on interroge les personnes sur la crédibilité de porte-parole, les fonctions considérées comme étant les plus crédibles sont le personnel académique, les experts techniques au sein des entreprises et les personnes considérées comme étant des pairs.

Alors, est-ce que les media trainings et la formation aux techniques d’interviews vont-ils désormais partie du package de formations à offrir aux cadres, spécialistes et employés de toute entreprise qui se respecte? On peut l’imaginer. À condition de ne pas tomber dans le même écueil du discours prêt à l’emploi décrit plus haut. Du reste, j’invite les media trainers à tenir à l’œil cette crise de la crédibilité des dirigeants. Et ce, pour deux raisons principales :

  1.  En contexte de crise, il est à mon sens crucial de pouvoir compter sur des dirigeants d’entreprise et politiques crédibles et faisant preuve de leadership.
  2. Si les médias ont besoin d’interlocuteurs crédibles pour offrir une information de qualité, les médias représentent pour les entreprises une opportunité de visibilité, et de bénéficier du gage de crédibilité – on y revient – qui entoure le fait d’être cité dans les médias.  

Pour être concret, voici ce que je recommanderais aux entreprises d’avant de se lancer dans une vaste opération “reprise de confiance”, je commencerais par ces quelques points très simples : 

  1.  Identifiez vos porte-parole potentiels
  2. Attribuez leur des domaines d’interventions spécifiques 
  3. 3. Formez-les aux techniques d’interviews à travers un bon media training (théorique et pratique)
  4. Communiquez régulièrement vers les médias en leur proposant des sujets réellement intéressants, vos itnerventions pertinentes assoiront votre crédibilité et entretiendront vos relations avec les journalistes
  5. Capitalisez sur chaque expérience et débriefez tout contact avec les médias pour apprendre de vos erreurs  / succès.

 

Focus Store: faites entrer la bête dans le Salon!

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J’adore les Podcasts… Au moins autant que Myriam Leroy (eh oui). Donc, quand, en fin d’année dernière, Focus Vif a lancé son podcast culturel Focus Store, je me suis réjoui de retrouver  la langue acérée de la belle Myriam dans mes écouteurs, trop rare depuis son éviction de Pure FM.

Tout d’abord, bravo aux à l’équipe Focus Vif/Store. En ces temps très durs pour la presse, c’est super que des journalistes aillent encore un peu plus au charbon et mouillent le maillot pour leur canard probablement pour pas un clou. Comme la radio, le podcast est un média très intime qui vous rentre dans le creux de l’oreille ; Focus Store donc une belle opportunité pour Focus de créer encore un lien plus fort avec sa communauté de lecteurs. 

Bon, pour le principe, ça donne 5 à 6 journalistes de Focus Vif passent au crible un album, un film, une série, un bouquin en une petite heure. Le line-up : Myriam Leroy aux manettes, le rédac’chef Laurent Raphaël et un spécialiste pour chaque catégorie : Kevin Dochain ou Philippe Cornet pour la musique ; Ysaline Parisis ou Olivier Van Vaerenbergh pour la littérature, Guy Verstraeten ou évidemment Myriam Leroy pour les séries.

Désolé, je n’ai pas pu identifier un réel spécialiste “cinéma”, j’oublie d’ailleurs sûrement l’un ou l’autre chroniqueur.

Voilà le pitch.

“Alors, c’est comment ?”, comme dirait Hughes Dayez à Rudy Léonet.

Pour être honnête,  j’ai failli arrêter les frais après les trois premiers épisodes, tant les participants s’amusait à descendre unaniment tout ce qu’ils chroniquaient avec un cynisme souvent vain.
Par contre, dès le quatrième épisode, j’ai trouvé que les points de vue étaient plus nuancés et donc plus intéressants. Les chroniqueurs sont vraiment bons dans leurs domaines respectifs et d’autre part, Myriam Leroy a tout le charme, la gnaque et le mauvais esprit nécessaires pour introduire, animer le débat et challenger ses collègues avec talent.

Par contre, malheureusement, Focus Store est relativement linéaire dans son format. Et en caricaturant, on pourrait dire que Focus Store, c’est 5 à 6 journaleux intellos qui discutent “culture” entre eux pendant une heure. Pas d’interview, pas de reportage, pas de billets d’humeur, pas de Top, pas de news, pas de jingles…  Bref, ça a souvent tendance à ronronner, ça se prend un poil au sérieux. En un mot, ça sent le Salon. Les débats manquent clairement de prise de distance qui permettrait de générer un peu plus de connivence avec l’auditeur et de l’amener à se sentir impliqué. 

Toute proportion gardée, ce qui fonctionne depuis 20 ans dans un 5 heures Cinéma, c’est le bon mélange des genres “déconnade” et “expertise cinéma”. Ce qui me fait dire qu’il faudrait faire un électron libre, qui viendrait foutre un peu le bordel là-dedans et rendre le podcast plus vivant, moins en roue lib
re, moins “Les Grosses Têtes” chiant…  Personnellement, je verrais bien un bon 
Serge Coosemans  – journaliste chez Focus Vif par ailleurs.

Mais bon… ils doivent y avoir pensé avant moi… Et le Coosemans, m’est avis qu’il faut pouvoir le dompter…

Bref, j’ai le sentiment que pour durer et se faire un public, Focus Vif va devoir un chouïa étoffer son format et inviter ses chroniqueurs à se lâcher un peu.

Pour le reste, si j’ai adopté Focus Store, c’est parce c’est un bon digest de l’actu culturelle, avec de bonnes interventions et que le format podcast me convient très bien pour rattraper mes retards cultureux.

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 http://focus.levif.be/loisirs/divers/focus-store/

[TRUC] – Comment partager une photo de Facebook sur Pinterest ?

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Facebook/Pinterest, le mariage semble naturel. Et donc le partage de photos depuis Facebook vers Pinterest devrait évident…

 Par contre, bien que vous ayez installé l’extension Chrome Shareaolic for Pinterest qui a priori devrait vous simplifier la vie, il n’est pas possible de l’utiliser lorsqu’il s’agit de photos partagées sur votre mur Facebook. 

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Un petit truc pour y arriver : 

1. Dans Facebook, cliquez sur l’image affichée sur votre mur. L’image s’affiche dans un cadre noir.

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2. Right-cliquez sur l’image et sélectionnez « Ouvrir dans un nouvel onglet ».

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3. L’image s’affiche dans le nouvel onglet.

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4. Il vous suffit de right-cliquer à nouveau et de « Pinner » l’image dans votre compte Pinterest en cliquant sur  “Pin it” dans le menu déroulant.

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 5. Et voilou… Vous avez accès à votre compte Pinterest et il ne vous suffit plus qu’à placer votre nouveau “Pin” dans le tableau adéquat.

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Les RP, cest ringard, Mais tout le monde veut son nom dans le journal !

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Je m’étonne souvent de voir les geeks de la communication socio-digitale snober les RP (relations publiques, relations presse, c’est comme vous voulez). « La presse, c’est mort. Le papier, c’est mort. les RP, avec les blogs, ça sert plus à rien… ».
Par contre, ce sont souvent les premiers à partager un article de presse sur eux ou leur boîte paru dans les médias (souvent traditionnels d’ailleurs) sur Twitter ou leur page Facebook.
Paradoxe, hein ?
Je suis frappé de voir que les marketeux (francophones) que je rencontre n’ont eu que très peu de formations dans leur cursus sur l’intérêt des relations publiques dans une démarche marketing. Chez les Flamands, c’est beaucoup moins vrai. Si vous fréquentez des agences RP, vous constaterez que la proportion flamands / francophones tournent clairement à l’avantage de nos amis du Nord du pays.
Or, les avantages des RP sont nombreux et les RP online ont vraiment beaucoup d’attraits :

  •  Impact sur le référencement naturel,
  • Crédibilité auprès des clients et investisseurs
  • Impact durable (un article une fois rédigé peut servir de sources à d’autres articles)
  • Moins cher que les autres disciplines de communication marketing…
  • Les articles parus en ligne restent parfois des années disponibles alors que les articles papier n’ont une durée e quelques semaines dans les meilleurs des cas
  • Les RP permettent de présenter vos produits/services de manière beaucoup plus détaillée
  • Personal branding,
  •    

Le corollaire de cette ignorance du potentiel des RP, c’est le manque de conviction et au final le désinvestissement.  D’autant plus que les RP, ça prend du temps, principalement parce qu’on travaille essentiellement sur deux aspects : le contenu et les relations avec les journalistes/leaders d’opinion.
Le contenu, il faut le produire, le mettre en forme, le faire valider, le soumettre aux journalistes, relancer les journalistes… Et les relations, ben, tous ceux qui ont un métier de contact vous le diront : se faire un nom, une réputation, entretenir des relations, ça prend du temps. Et les résultats ne se font en général sentir que lorsque que vous avez démontré que vous n’êtes pas un spammeur de plus et que vos suggestions de sujets sont pertinentes.
De manière plus nuancée, les RP sont parfois les oubliées de la démarche marketing parce qu’elles impliquent du temps, de la planification et surtout de lâcher un peu la bride au niveau du contrôle. Tant de choses qui font parfois cruellement défaut dans une entreprise, alors associez à cela l’ignorance de potentiel des RP et vous comprendrez pourquoi on n’y investit (pas assez)…
Or, les RP  restent pourtant un formidable moyen de faire connaître vos produits, vos démarches, votre expertise de terrain,… Dernier point peut-être le plus important car il permet de démontrer la façon dont vous êtes en prise avec la réalité de terrain. Et la réalité, y a que ça de vrai pour intéresser un-e journaliste !
Alors, les Webbeux, les RP, c’est toujours ringard où vous savez juste pas comment ça marche et que vous avez justement plein d’autres choses à faire ? Maintenant que vous connaissez les avantages, si vous avez besoin d’un peu d’aide pour vous lancer, vous savez où me trouver 😉
Articles que je vous suggère :
          Web + PR complémentaires
          Pourquoi je vais encore travailler encore au moins 5 ans dans les RP

Weekend Blog Awards – Sortez de votre agence, bordel!

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Crédits photos (c) WVV

Lundi, j’ai eu le plaisir de participer aux Weekend Blog Awards. A chaque fois que je reviens de ce type d’événements, je me rendre compte à quel point cela fait du bien de sortir un peu de son agence et d’aller à la rencontre de celles et ceux que l’ont lit et – dans mon cas –celles et ceux que l’on sollicite, à qui l’ont propose des sujets intéressants, des concours, des voyages, des opés…

Ca semble évident mais rencontrer les gens avec qui l’on travaille et que l’on sollicite, facilite les contacts. J’invite donc tous les communicants, pubeux et marketeux et se mettre au IRL (In real life), ou au « Sociarl » comme j’ai envie de dire… Ca sonne bien, non ? Attention ! Prononcez « Sosherl ».

J’ai également été étonné de voir combien les bloggeurs et bloggeuses présents ont eux aussi besoin de se rencontrer « en vrai ». Certains le font naturellement, bien entendu. D’autres par contre, étaient surpris de ne connaître personne et d’être relativement « isolés » ou encore d’avoir plus de contacts avec la blogosphère française qu’avec la blogosphère belge.

Par ailleurs, cet événement a surtout mis en lumière une magnifique vivacité de la blogosphère belge. Avec pas moins de 10 catégories dans deux langues, cela faisait  60 blogs nominés (quelques-uns étaient nominés dans plusieurs catégories). Donc, ceux qui criaient déjà il y a trois ans que le blogging était mort peuvent aller se rhabiller chez Tiany Kirilov. Personnellement, j’ai découvert plein de nouveaux blogs… J’ai d’ailleurs pris contact avec un des lauréats pour une action que je mène en ce moment.

Bon, et le contenu de la soirée, vous me direz ? Eh bien, sans faire mon jetsetter à la noix, c’était relativement classique :  drink – accueil par la rédac’chefs de Weekend Knack et de Le Vif Weekend – remise des prix par catégories alternant lauréat FR/Lauréat NL – redrink. La soirée a été orchestrée avec charme et une redoutable efficacité par le couple Tiany Kirilov/ Ben Van Alboom. La remise des prix s’est faite en anglais, probablement dans un souci d’efficacité  mais pour moi, au détriment d’une belgitude qui devrait encore être cultivée dans ce genre d’événement. Côté lauréats, ils ont toutes et tous été touchés et touchants dans leurs remerciements. Cela faisait plaisir à voir.

Bref, c’était une chouette soirée, où j’ai rencontré de chouettes gens que j’aimerais voir plus souvent (spéciale dédicaces à Marie, Melissa et Valérie pour leur awards plus que mérités).

 Enfin, bravo à Valérie Sohie, journaliste, multi-bloggeuses et senior editor à weekend.be qui a une fois de plus, poursuivi son rôle d’animatrice de la blogosphère en imaginant et en mettant sur pied cette organisation.

 

 

 

 

 

Review "Pop Phone" – Le cornet pour téléphone portable de Native Union

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Décidément, je confirme mon statut de bloggeur lifestyle… A moi, les opé bloggeurs, les bulles et les goodie bags plein à craquer 😉
Ma chérie m’a récemment offert ce joli accessoire pour mon portable. Honnêtement, j’étais pas chaud-chaud mais comme l’expérience est plutôt concluante, que l’objet répond à un besoin sanitaire et qu’une chouette entreprise se cache derrière, je me suis dit que ça valait bien un petit post.
Soyons clair, le produit n’est pas nouveau-nouveau et comme je le disais, je n’étais pas immédiatement convaincu par l’utilité de l’objet. Personnellement, personne dans mon entourage ne m’avait dit – ou osé avouer – utiliser ce type d’objet. Des kit mains-libres, oui, à la rigueur mais un vrai cornet à brancher sur son portable, non. Et très franchement, j’hésitais à emmener l’appareil au boulot. Ben oui, on n’est pas toujours tendres entre nous sur le plateau.
Mais comme je passe une bonne partie de mes journées au téléphone, j’ai donc testé l’objet durant une journée de boulot..
Le look flash-rétro, dans le vent comme il faut, on aime ou on n’aime pas, est l’œuvre du designer Français David Turpin qui s’est spécialisé dans le design d’accessoires pour téléphone portable. Par contre, la prise en main est diablement efficace. Vous me direz que c’est un « bête » cornet de téléphone. Rien de neuf sous le soleil. Ca se cale bien dans le creux de l’épaule, point-barre. Oui. Effectivement. Mais comparé à l’inconfort du GSM périlleusement calé entre l’épaule et la joue, y a quand même pas photo.
Le cornet s’adapte à tous les appareils GSM / Smartphone / Tablettes équipées d’une prise mini-jack 3,5mm ou d’un port USB via un adaptateur (non-fourni dans le pack de base).  

Pour les utilisateurs de VoIP (Skype, Google Talk, Fring…), le combiné est également utile.
L’appareil est équipé d’un bouton de décrochage / raccrochage qu’il suffit de presser pour décrocher / raccrocher. Sur certains modèles d’appareil, le bouton permet de rappeler le dernier numéro lorsque le téléphone est en veille. Vous pouvez également utiliser la fonction de commande vocale si votre appareil le permet. Pour plus d’infos, consultez le manuel d’utilisation.
Outre son look et son côté pratique, le grand argument pour ce type d’objet est le fait qu’il permet de réduire de 95 et 99% des ondes absorbées par notre tête lors de conversations téléphoniques. Fini donc l’oreille qui chauffe lors des parties de bigophones interminables. Ces résultats ont été corroborés en labo par le bureau d’études Etudes & Vie.
De plus, d’après le site Greenweez.com, Native Union, l’entreprise derrière le produit, possède des qualités en termes de Stratégie, d’Innovation, de Performance, de Leadership et de Responsabilité sociale, la petite PME fut sélectionnée pour le concours des PME 2011, organisée par la Chambre de Commerce et d’Industrie Française de Hong Kong. 
Bref, si vous êtes un-e utilisateur-trice acharnée du portable, pour 29,90 €, vous aurez un objet au look sympa, qui fera marrer vos collègues et qui fera du bien à vos neurones et aux articulations de votre cou.
Merci ma chérie !
 

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Foursquare fête-t-il son dernier Foursquare Day ?

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Aujourd’hui, c’est le Foursquare Day, j’ai un peu le sentiment que Foursquare Day à sa journée internationale comme le Cancer, le Sida, le Tabagisme, la Paix… Des causes si elles ne sont pas vraiment perdues, ne respirent pas la top forme.
Par contre, malgré ses indéniables attraits (son caractère ludique du système de mayorat et de badges, ses fonctions de reviewing, de tips, de networking, les specials), le réseau social de géolocalisation ne décolle pas vraiment en Belgique. J’ai même l’impression que Foursquare régresse chez nous.
Foursquare est probablement victime d’un double effet du restaurant vide tant chez les annonceurs que chez les consommateurs : pas assez de consommateurs l’utilisent donc les marques ne voient pas l’intérêt d’y investir de l’énergie et de l’argent. Et comme les marques n’y investissent pas : n’offrent que trop peu d’avantages à celles et ceux qui viennent régulièrement dans leurs enseignes et le disent. Alors pourquoi les moins « early adopters » y verraient-ils un avantage ?
En clair, Foursquare fonctione aujourd’hui en Belgique comme une coquille ou la seule perspective est sa dimension ludique. Or enfiler les badges et les mayorats n’a pas grand intérêt si on n’en tire pas un avantage concret voire sonnant et trébuchant lorsqu’on se présente dans les lieux dont on est maire.
Foursquare a donc besoin d’un meilleur bouche à oreille pour générer plus d’utilisateurs.
Donc si vraiment vous voulez montrer votre amour à Foursquare et espérer encore fêter le Foursquare Day l’année prochaine, je propose de faire un petit FousquareThon : partagez avec vos amis via votre blog, votre Facebook, ou vous voulez mais pas que sur Twitter. Dites pourquoi vous utilisez Foursquare et ce que cela vous apporte concrètement ! Voilà ma Foursquare Story : quelle est la vôtre ?
En parallèle, les agences de social marketing ont également leur boulot d’éducation à faire en montrant des cases studies de Foursquare intéressant à leurs clients et les bénéfices qu’elle retireraient en étant présentes et actives sur Foursquare pour éviter que Foursquare ne connaissent le même sort que Gowalla.
Bon Foursquare Day à toutes et tous.